Chaque enseignement commence par une histoire, et chaque histoire mérite d’être entendue. Mais quand vos campagnes NPS® ou CSAT génèrent des milliers de réponses, comment être sûr d’entendre chaque histoire ? Comment transformer tous les retours en actions concrètes, rapidement ?
C’est exactement pour cela que nous avons créé Feedback Copilot, votre assistant alimenté par l’IA qui transforme instantanément vos campagnes NPS® ou CSAT en informations exploitables.
Le problème des retours clients : une grande quantité, pas assez de temps
Soyons honnêtes : analyser les retours clients peut vite tourner au cauchemar. Même lorsque les utilisateurs partagent des retours pertinents dans vos campagnes NPS, le travail manuel pour traiter des centaines – voire des milliers – de réponses peut complètement bloquer vos équipes. Un client nous a confié :
“Nous avons reçu 5000 réponses sous forme de verbatims. C’est deux semaines de travail manuel.”
Résultat ? Les équipes finissent par :
Sous-exploiter les outils de feedback comme le NPS/CSAT
Ou ne jamais tirer parti des retours recueillis
La solution pour rationnaliser les retours : Feedback Copilot
Feedback Copilot est né de ce constat, en combinant le meilleur de l’IA avec notre plateforme d’expérimentation tout-en-un. Il est disponible gratuitement dans AB Tasty et s’active automatiquement pour les campagnes NPS/CSAT ayant plus de 100 réponses.
Ce que fait Feedback Copilot :
Segmente les retours par sentiment : identifie instantanément les commentaires positifs et négatifs à partir des scores des campagnes.
Regroupe les commentaires similaires par thème : trie les retours autour de sujets comme le prix, la livraison, ou l’UX.
Résume chaque thème : fournit une courte description, un niveau de confiance, et quelques verbatims représentatifs.
Fait ressortir ce qui compte le plus : met en avant les 3 facteurs positifs et 3 négatifs qui influencent le plus la satisfaction.
Exporte les retours avec des tags : résultats téléchargeables pour Excel, PowerPoint et plus encore.
Et tout cela, dans le respect total de la vie privée des utilisateurs, grâce à un modèle hébergé en interne (Hugging Face), sans envoi de contenu sensible vers des LLMs tiers.
Pourquoi Feedback Copilot est unique ?
Catégorisation instantanée de volumes importants de retours
Quantification de la donnée qualitative : vous avez enfin des chiffres pour analyser les verbatims recueillis
Intégration NPS/CSAT dans vos workflows de test : mesurez pourquoi quelque chose fonctionne (ou pas)
Confidentialité de niveau entreprise : les commentaires restent hébergés dans l’infrastructure AB Tasty
À qui est destiné Feedback Copilot ?
Responsables CRO & Product Managers : priorisez vos optimisations selon les vrais problèmes des utilisateurs
Équipes UX & Research : détectez des tendances et allez plus loin que les simples chiffres recueillis via des sondages
Marketing & Customer Success : comprenez les points de friction avant et après vos lancements
Et après ?
Les premiers utilisateurs constatent déjà des gains de productivité, et demandent davantage de fonctionnalités, parmi lesquelles :
Idées d’A/B tests directement issues des thèmes négatifs
Segmentation de campagnes basée sur les verbatims recueillis
Plus de finesse dans les thèmes pour les campagnes menées à grande échelle
Ce n’est que le début. Feedback Copilot n’est pas juste une nouvelle fonctionnalité, c’est votre bras droit pour prendre des décisions produit plus rapides, plus intelligentes, et qui mettent toujours l’humain au coeur de la réflexion.
Le e-merchandising, ce n’est pas seulement mettre en avant vos produits. C’est aussi et surtout attirer l’attention de votre audience, maintenir son intérêt et l’accompagner naturellement jusqu’à l’achat. Découvrons ensemble les fondamentaux du e-merchandising, avec des conseils concrets et des stratégies efficaces pour booster votre boutique en ligne.
Qu’est-ce que le e-merchandising ?
Le e-merchandising, c’est l’art d’organiser, de présenter et de promouvoir vos produits de manière stratégique sur votre site pour maximiser l’engagement et les conversions. C’est un savant mélange entre la précision des données analytiques et la créativité du storytelling visuel. Que ce soit via des pages produit bien optimisées, des visuels efficaces ou des recommandations personnalisées, l’objectif reste le même : rendre l’expérience d’achat simple, intuitive et agréable.
L’essor du merchandising sur mobile
Le mobile règne en maître dans l’e-commerce. Et pour cause, nous avons tous notre smartphone constamment collé à notre main. Selon Statista, plus de 54% du trafic web mondial provient désormais des appareils mobiles. Il devient donc essentiel d’adopter une approche axée sur le mobile (appelée mobile-first en anglais) si vous vendez des produits en ligne.
Comment maîtriser le merchandising mobile :
Design responsive : Le parcours d’achat n’est plus linéaire. Il faut que votre site s’adapte parfaitement aux écrans d’ordinateurs, de mobiles et de tablettes pour une navigation fluide.
Site plus rapide = plus de ventes : D’après Deloitte, un simple gain de 0,1 seconde sur le temps de chargement peut améliorer le parcours client et augmenter les conversions. Allégez votre code, optimisez les images et limitez les redirections.
Filtres simplifiés : Sur mobile, les filtres doivent être clairs et faciles à utiliser, sans surcharger l’écran.
Boutons et CTA adaptés au mobile : Sur ordinateur, on clique. Sur mobile, on touche avec ses doigts. Des CTAs trop petits peuvent amener à des erreurs et détourner l’utilisateur de son parcours d’achat. Pour éviter cela, optez pour une taille d’environ 44×44 pixels pour chacun de vos boutons.
Choisissez vos mots : L’espace est limité sur un petit écran. Adaptez vos textes pour être plus directs. Par exemple, remplacer “Contacter le service client” par “Nous contacter” peut déjà avoir un impact important.
Conseil : Consultez notre Guide sur l’optimisation mobile pour approfondir votre stratégie et comprendre l’impact du mobile sur le comportement d’achat.
Merchandising pendant les périodes de soldes
Les événements comme le Black Friday, le Cyber Monday, la Saint-Valentin ou les soldes saisonnières sont bien plus que des périodes de promos, ce sont des opportunités clés pour attirer du trafic, écouler vos stocks et toucher de nouveaux clients.
Comment maximiser l’impact pendant ces périodes :
Landing pages thématiques : Pensez à des pages comme “Cadeaux à moins de 25 €” ou “Indispensables des fêtes”. Elles orientent les visiteurs plus rapidement vers ce qu’ils cherchent.
Créer l’urgence : Des expressions comme “Stock limité” ou “Offre valable 24h” créent un sentiment de FOMO (la peur de rater une bonne affaire) qui accélère les décisions d’achat.
Offres groupées : Mettez en avant des packs produits via une logique de “souvent achetés ensemble”. Cela augmente le panier moyen tout en donnant l’impression au client qu’il réalise une bonne affaire.
Ces stratégies stimulent les ventes et donnent à vos clients l’impression d’avoir fait une super affaire en trouvant exactement ce qu’ils cherchaient sur votre site.
La puissance des recommandations personnalisées
Vous avez déjà ajouté des chaussures à votre panier et vu apparaître une ceinture assortie dans la foulée ? C’est ce que l’on appelle du cross-selling bien pensé. Les recommandations personnalisées, quand elles sont bien faites, jouent le rôle d’un vendeur disponible 24h/24 pour orienter le client.
Comment mettre en place des recommandations efficaces :
Utilisez l’IA pour analyser les comportements : Grâce à des plateformes d’optimisation de l’expérience comme AB Tasty, vous pouvez mettre en place des recommandations personnalisées à l’aide de l’IA, capable de prédire les préférences des visiteurs en fonction de leur navigation passée.
Suggérez des produits complémentaires : Lorsqu’un visiteur consulte différents produits, vous pouvez afficher des produits associés pour l’aider à finaliser son achat. Vous vendez des soins de la peau ? Pourquoi ne pas recommander des produits utiles pour “compléter sa routine du soir” ?
Personnalisez les relances par e-mail : Un panier abandonné ? Envoyez une petite relance avec des recommandations personnalisées pour rappeler à vos clients ce qui les attend dans leur panier.
Exemples inspirants :Alltricks a enregistré une hausse de 5% de la valeur moyenne de commande et Cabaïa a obtenu +13% de revenus par utilisateur grâce aux solutions de recommandations d’AB Tasty.
Optimiser ses fiches produits pour le SEO
Vos pages produit peuvent générer un trafic important, à condition qu’elles soient bien optimisées pour les moteurs de recherche. D’après notre étude sur les “Tendances de consommation pour l’E-commerce”, près de la moitié des expériences d’achat commencent sur Google. Améliorer votre SEO, c’est donc vous rendre plus visible et aider les clients à vous trouver.
Les indispensables SEO :
Mots-clés précis : Préférez des termes spécifiques comme “bottes de randonnée imperméables pour femme” plutôt que des mots génériques.
Meta descriptions engageantes : En plus d’un titre descriptif, la meta description est votre seule occasion de transmettre les informations clés sur votre produit via un résumé court qui incite les internautes à cliquer.
Textes alternatifs pour les images : Utile pour vos conformer aux normes d’accessibilité, et aussi pour apparaître dans Google Images.
Descriptions détaillées : Donnez beaucoup d’informations, et incluez les mots-clés que vous ciblez, sans tomber dans la suroptimisation.
Exploiter les avis clients et les données de retours de colis
La majorité des acheteurs lisent les avis avant d’acheter. Pour la Gen Z, c’est même le critère numéro 1 à regarder avant de passer à l’achat (source). Les avis renforcent la confiance et apportent une preuve sociale précieuse, qui aide les acheteurs hésitants à se décider.
Comment tirer parti des avis :
Mettez en avant les retours positifs : Tout le monde aime les success stories ! Affichez les meilleurs avis directement sur les pages produit pour rassurer les futurs acheteurs.
Encouragez les retours d’expérience : Envoyez un e-mail après l’achat pour demander un avis (petit bonus : proposez un code promo ou des points fidélité en remerciement).
Montrez des photos réelles : Incitez vos clients à publier des photos réelles de vos produits pour renforcer la crédibilité de leurs avis.
Transformer les retours de colis en opportunités
Les retours ne sont pas une fatalité. Ils vous apportent des données précieuses. Analysez les causes : problèmes de taille, qualité, descriptions trompeuses… puis ajustez votre stratégie pour limiter les retours futurs.
Conclusion
Le e-merchandising est un juste équilibre entre créativité et stratégie. En adoptant une approche axée sur le mobile et en misant sur l’IA, le SEO et la personnalisation, vous transformerez de simples visiteurs en clients fidèles. Dans un marché ultra-concurrentiel, sortir du lot n’est plus un luxe, c’est une obligation.
Avec ces bonnes pratiques, vous faites plus que vendre. Vous créez une véritable expérience.
FAQ : E-merchandising
1. Qu’est-ce que le e-merchandising et pourquoi est-ce important ? Le e-merchandising, c’est le fait de présenter vos produits de manière stratégique pour augmenter les ventes et l’engagement. C’est crucial, car cela impacte directement l’expérience client, et vos résultats.
2. Quel est l’impact du design mobile-first ? Un site adapté au mobile assure une navigation fluide pour les utilisateurs qui achètent via mobile (soit la majorité des visiteurs). Résultat : plus de conversions et moins d’abandons de panier.
3. Comment optimiser mes fiches produits pour être plus visible ? Utilisez des mots-clés ciblés, des images de qualité, des descriptions détaillées et des balises SEO pertinentes.
4. Pourquoi les avis clients sont-ils si importants ? Les avis clients rassurent, influencent les décisions d’achat et augmentent les conversions. Mettez-les en valeur.5. Quels outils pour un merchandising basé sur l’IA ? Des plateformes comme AB Tasty proposent des fonctionnalités avancées basées sur l’IA pour personnaliser les recommandations et enrichir l’expérience d’achat en ligne dans son ensemble.
Aujourd’hui, un bon merchandising ne se limite plus à « mettre les bons produits au bon endroit ». Entre inflation, concurrence féroce et comportements d’achat en pleine mutation, les e-commerçants doivent repenser leurs priorités.
C’est dans ce contexte qu’AB Tasty a réuni deux de ses experts, Paul Wourlod (Go-To-Market Director) et Julien Hennig (Head of Growth Marketing), pour un webinar riche en enseignements.
Leur objectif : vous donner les clés pour faire du merchandising digital un vrai levier de performance.
Acquisition sans conversion : le piège à éviter
C’est l’image marquante évoquée pendant le webinar. Elle résume une erreur fréquente dans le e-commerce : verser un budget acquisition conséquent dans un site mal optimisé.
Autrement dit, on attire un trafic important via des campagnes média, des influenceurs ou du paid social… mais ce trafic se dissipe sans impact réel parce que les produits ne sont pas mis en avant correctement. Ils apparaissent trop bas dans les listings, sont noyés dans des tris par défaut inefficaces, ou sont peu visibles sur mobile. Résultat : le visiteur ne trouve pas ce qu’il cherche, ou pas assez vite.
Avant d’attirer plus de visiteurs, encore faut-il leur offrir une expérience qui convertit.
Le merchandising, ce n’est plus (seulement) une affaire de visuel
Premier constat : l’époque où l’on organisait son catalogue au feeling est révolue.
“Aujourd’hui, le merchandising doit être piloté par la data, pas juste par l’esthétique.”
– Paul Wourlod
Les marques les plus performantes s’appuient sur l’analyse fine des comportements utilisateurs pour ajuster dynamiquement leurs règles d’affichage : tri automatisé, segmentation intelligente, A/B Tests… Chaque détail compte pour maximiser l’impact sur la conversion.
Les bonnes pratiques à adopter dès maintenant
Pourtant, de nombreuses marques sous-estiment encore l’influence du tri, des filtres ou de l’ordonnancement des produits sur leurs résultats.
Voici les leviers à activer dès aujourd’hui :
Suivre le taux de visibilité des produits mis en avant : s’affichent-ils vraiment à l’écran ?
Tester différentes règles de tri : par nouveautés, meilleures ventes, marges, etc.
Analyser les parcours visiteurs : pour adapter l’affichage en fonction de leur provenance.
Personnaliser selon les segments : un nouveau visiteur ne voit pas les mêmes produits qu’un client fidèle.
Des actions concrètes à mettre en place
Julien et Paul ont partagé plusieurs pistes simples à activer pour améliorer son merchandising :
Utiliser la donnée pour repérer les produits « fantômes » : visibles en catalogue mais jamais vus ou cliqués.
S’appuyer sur les KPIs les plus pertinents : taux de visibilité, taux de clic, taux d’ajout au panier…
Identifier les points de friction sur les pages à fort trafic, puis les prioriser.
“L’idée, ce n’est pas de tout tester partout. C’est d’identifier les points de friction, de les prioriser, et d’y aller progressivement.”
– Julien Hennig
Ce qu’il faut retenir
Le merchandising est un levier de conversion, pas un simple habillage graphique.
Les tests et la personnalisation sont vos meilleurs alliés.
Même avec des ressources limitées, on peut améliorer ses performances, en commençant par ses pages les plus stratégiques.
Vous n’avez pas pu assister au live ? Le replay est juste ici.
Et maintenant ?
Nos équipes vous accompagnent pour mettre en place une stratégie de merchandising pilotée par la donnée, alignée avec votre niveau de maturité digitale.
Cet article est rédigé par le Dr Thomas Hein, Head of Digital Inclusion chez Arc Inclusion et Responsable de la recherche utilisateur chez REO Digital. Spécialiste de la psychologie de la prise de décision, Thomas met à profit plus de dix ans d’expérience pour aider les organisations à intégrer l’accessibilité et les besoins utilisateurs dans leurs systèmes de design, leurs process de développement, et leurs pratiques managériales. Il intervient dans divers secteurs (finance, retail, énergie, santé) et est reconnu pour son approche pragmatique, fondée sur des preuves concrètes, et résolument orientée business.
Arc Inclusion est un cabinet de conseil spécialisé dans la conception de produits et services digitaux inclusifs, alliant expertise en accessibilité et savoir-faire en matière de design.
REO Digital est une agence spécialisée dans la recherche utilisateur qui aide les entreprises à créer des expériences digitales alignées avec les besoins réels des utilisateurs.
Dans cet article, Thomas vous offre des conseils pratiques pour vous adapter à l’un des plus grands bouleversements en matière de politique d’accessibilité numérique à ce jour : l’Acte Européen sur l’Accessibilité.
Le compte à rebours a commencé : à partir du 28 juin 2025, l’Acte Européen sur l’Accessibilité – European Accessibility Act (EAA) entrera pleinement en vigueur dans l’UE. Pour les entreprises proposant des produits ou services numériques en Europe, c’est un vrai tournant : l’accessibilité devienti une exigence légale. Pourtant, pour beaucoup, les contours de la législation restent flous, et les idées reçues sont nombreuses.
1. Pourquoi l’European Accessibility Act est crucial, et pourquoi l’ignorer est risqué
Le European Accessibility Act est une directive européenne qui vise à harmoniser les exigences d’accessibilité dans tous les pays membres. Elle s’applique aux biens et services, qu’ils soient physiques ou digitaux : applis bancaires, e-commerce, systèmes de billetterie, e-books… L’objectif est clair : garantir que les personnes en situation de handicap puissent accéder à ces services dans les meilleures conditions possibles.
Et cela ne concerne pas que les entreprises basées dans l’UE. La règle est simple : si vous avez des clients européens, vous êtes concerné. Que vous proposiez une app bancaire disponible à Madrid, que vous vendiez et expédiez des vêtements à Berlin ou que vous proposiez une billetterie en ligne utilisée à Paris, vous devez vous conformer à la directive.
L’ignorer peut vous coûter cher. Chaque pays peut fixer ses propres sanctions, de 5 000 à 500 000€ selon le marché, voire interdire purement et simplement la vente de votre produit.
Vous travaillez avec le secteur public, ou vendez à d’autres entreprises (B2B, SaaS) ? La non-conformité vous mettra immédiatement hors jeu.
De plus en plus d’organisations incluent des critères d’accessibilité dans leurs appels d’offres. Si votre produit ne respecte pas l’EAA, il ne passera même pas la présélection.
2. Le WCAG suffit ? Pas tout à fait.
Pour comprendre les exigences de l’EAA, il faut connaître deux standards clés :
WCAG (Web Content Accessibility Guidelines) : un référentiel international, développé par le W3C. Il définit les bonnes pratiques pour rendre le contenu web plus accessible (alternatives textuelles, navigation clavier, contraste…). C’est une base solide, mais ce n’est pas une norme juridique.
EN 301 549 : la norme européenne officielle pour l’accessibilité des produits et services TIC (sites web, applis, documents, logiciels, matériels…). Elle s’appuie sur les WCAG, mais va plus loin : compatibilité avec les technologies d’assistance, logiciels non web, interfaces matérielles, services de support… La norme EN 301 549 est la référence technique utilisée par l’Acte Européen sur l’Accessibilité pour définir ce qu’est la conformité.
Et c’est là que beaucoup d’acteurs se trompent.
On entend souvent que se conformer à WCAG 2.2 niveau AA suffit pour se conformer aux exigences de l’EAA. C’est une simplification dangereuse.
Expliquons cela avec une métaphore :
Créer un produit digital accessible, c’est comme organiser un concert :
Les WCAG sont votre guide de production : ils vous aident à organiser l’éclairage, la disposition de la scène, ou encore une signalétique claire et une circulation fluide du public. C’est un concentré de bonnes pratiques… mais ce n’est pas la loi.
La norme EN 301 549, elle, joue le rôle de checklist des inspecteurs : c’est ce que les agents de sécurité passent en revue pour vérifier la présence de sièges accessibles, d’issues de secours ou de systèmes de boucles auditives. C’est technique, précis, et cela vous permet de prouver que vous respectez les exigences.
L’EAA, c’est le permis d’exploitation : sans lui, peu importe la qualité du spectacle, si la salle de concert n’est pas adaptée aux personnes en situation de handicap, l’événement peut être annulé, sanctionné financièrement ou interdit à l’avenir.
Vous pouvez avoir les meilleures intentions du monde, mais si une personne en fauteuil ne peut pas accéder à sa place, ou si un fan aveugle ne peut pas utiliser le système de billetterie, ce n’est pas seulement une mauvaise expérience pour eux : c’est aussi un manquement légal pour vous.
L’accessibilité ne se résume pas à cocher des cases. Il s’agit de garantir que tout le monde puisse pleinement profiter de l’expérience.
Et surtout, se conformer uniquement aux WCAG ne suffit pas. Utiliser des pansements empire souvent la situation. Et les outils automatisés, à eux seuls, ne vous amèneront probablement même pas à la moitié du chemin.
Si un prestataire vous affirme le contraire, méfiez-vous. Soit il ne comprend pas l’AEA, soit il essaie de vous vendre une solution « miracle » qui n’en est pas une. Le risque ? Dépenser de l’argent inutilement, tout en continuant à s’exposer à des risques à la fois financiers et réputationnels.
3. 5 étapes pour se préparer au European Accessibility Act
Le European Accessibility Act est entré en vigueur le 28 Juin dernier. Alors comment vous assurer de vous conformer le plus rapidement possible ?
Voici les étapes clés :
1. Auditer au-delà de WCAG
Faites un audit complet, au-delà des WCAG. Analysez les contenus, fonctionnalités, codes selon EN 301 549. Cela inclut le contrôle vocal, les sous-titres modifiables, le matériel physique (bornes, guichets), le support client accessible…
2. Évaluer tout votre écosystème
L’accessibilité ne concerne pas uniquement les sites web. Si vous proposez une application mobile, une borne en libre-service, un e-book ou même des informations de transport en temps réel, vous êtes probablement concerné par le champ d’application du European Accessibility Act.
3. Cartographier vos compétences internes
Vos équipes ont-elles les connaissances nécessaires ? Si ce n’est pas le cas : prenez le temps de former vos développeurs, designers, PMs, et intégrez l’accessibilité dans vos sprints dès maintenant.
4. Revoir vos partenaires et fournisseurs
Vos prestataires techniques (paiement, support client, CMS…) sont-ils conformes ? Vous êtes responsable de ce que vivent vos utilisateurs, même si ce n’est pas vous qui avez développé la solution.
5. Tester, re-tester… et itérer
L’accessibilité, c’est un sujet en mouvement perpétuel. Faites des tests utilisateurs régulièrement, idéalement avec des personnes en situation de handicap. Lecteurs d’écran, navigation clavier, contrastes… tout doit être revu en conditions réelles. Et expérimentez : A/B tests, itérations, analyses de feedback… Des outils comme AB Tasty peuvent vous aider à réaliser des A/B tests inclusifs qui permettront d’optimiser l’expérience de tout un chacun.
4. La conformité n’est qu’un début : l’accessibilité est un avantage concurrentiel
On peut voir l’EAA comme une contrainte légale. Mais en réalité, l’accessibilité est une opportunité business. C’est un investissement à long terme pour votre croissance et votre résilience. Voici pourquoi :
Elle élargit votre marché : plus de 135 millions de personnes en situation de handicap en Europe, sans compter les limitations temporaires ou liées à l’âge.
L’accessibilité améliore aussi l’ergonomie pour tous, renforce la réputation de marque et stimule l’innovation (pensez aux sous-titres, aux interfaces vocales ou au mode sombre, toutes issues de besoins d’accessibilité).
Elle démontre un engagement clair pour l’inclusion et l’équité et renforce la confiance des clients en votre marque
Les utilisateurs attendent de plus en plus des expériences digitales inclusives. Les organisations en avance sur ce sujet bénéficient d’une fidélité accrue, de meilleures performances SEO et d’un taux de conversion plus élevé.
L’accessibilité réduit les risques juridiques et réputationnels. Mais au-delà de ça, c’est tout simplement une bonne stratégie business.
Ceux qui comprennent que l’accessibilité est un accélérateur, pas un obstacle, prendront une longueur d’avance.
Pour conclure
Le European Accessibility Act ne se résume pas à se conformer pour éviter des amendes. Il s’agit de reconnaître que le design inclusif est tout simplement le meilleur design. Les entreprises qui réussiront ne seront pas seulement celles qui respectent les échéances, mais celles qui intègrent l’accessibilité au cœur de leurs valeurs, de leur organisation et de leur culture de travail.
Si vos équipes se sentent dépassées ou ne savent pas par où commencer, évitez de céder à des solutions rapides et incomplètes, ou à des audits qui resteront en surface. Le bon partenaire vous aidera à développer des compétences durables, et une expérience digitale adaptée à tous.
Mademoiselle Bio – Comment la personnalisation et l’e-merch boostent les revenus ?
Récemment, nous avons animé un webinar exclusif autour de la transformation digitale de Mademoiselle Bio, pionnière de la cosmétique certifiée bio en France. Ce webinar a permis de plonger dans les coulisses d’une stratégie e-commerce à la fois ambitieuse et pragmatique, pensée pour faire face à un marché en pleine mutation.
À nos côtés, Cédric Gourgeon, Directeur e-commerce chez Mademoiselle Bio, qui pilote la stratégie digitale de l’enseigne, et Julien Hennig, Head of Growth Marketing Southern Europe chez AB Tasty. Ensemble, ils ont partagé une vision claire : à l’heure où les coûts d’acquisition s’envolent et où les parcours clients se complexifient, l’e-merchandising intelligent et la personnalisation fine ne sont plus des “nice to have” – ce sont des leviers de performance incontournables.
Optimiser l’expérience, maximiser l’impact
Miser sur une expérience plus personnalisée, plus fluide et plus engageante, avec un objectif clair : +20 % de conversions. Pour y parvenir, l’équipe digitale de Mademoiselle Bio a activé trois leviers complémentaires :
1. Des recommandations personnalisées tout au long du parcours
Les blocs de recommandations intelligents sont présents à chaque étape clé du parcours : page d’accueil, fiche produit, panier… Chaque emplacement bénéficie d’un algorithme spécifique, conçu pour présenter le bon produit au bon moment, à la bonne personne.
Suite à des AB Tests concluants, ces recommandations ont été étendues à 100 % du trafic.
2. Un e-merchandising dynamique et piloté par la donnée
L’objectif : reproduire en ligne le travail des conseillères en boutique. Grâce à un système de classement automatisé et mis à jour quotidiennement, chaque catégorie affiche les bons produits en tête : les nouveautés, les best-sellers, les produits de saison, ou encore les références à forte marge ou en stock critique.
3. Une personnalisation émotionnelle avec EmotionsAI
C’est l’un des volets les plus innovants de la stratégie. En analysant en temps réel le comportement des visiteurs, EmotionsAI identifie leur besoin émotionnel dominant (sécurité, communauté, confort, compétition…) et adapte l’expérience de navigation en conséquence : mise en avant de la livraison gratuite, avis clients rassurants, éléments de réassurance, etc.
“L’IA émotionnelle, c’est un vrai game changer. Elle nous a permis de parler autrement à nos visiteurs, avec plus de nuance.”
– Julien Hennig
Résultat : des gains de conversion pouvant atteindre +20 % sur certains segments.
Les résultats en chiffres
Après seulement 3 mois de déploiement :
+8,2 % de revenu par utilisateur
+1,9 % de conversions
+6,5 % de panier moyen
50 % des visiteurs exposés aux recommandations ajout panier les utilisent
Mais au-delà de la performance, cette démarche a permis d’améliorer la perception de marque, de fluidifier les parcours, et de renforcer la fidélité client.
“Aujourd’hui, nos recommandations jouent le rôle de nos vendeurs en ligne. Elles écoutent, elles s’adaptent, elles proposent.”
– Cédric Gourgeon
Envie d’en savoir plus ?
Le replay du webinar et l’étude de cas complète sont disponibles juste ici.
À l’heure où la réglementation se durcit, où les navigateurs restreignent de plus en plus les scripts tiers et où la confiance digitale devient un enjeu clé, les marques ont besoin de plus qu’une bonne idée pour innover : elles doivent reprendre le contrôle sur la façon dont leurs technologies fonctionnent.
C’est pourquoi AB Tasty lance Domain Delegation, une fonctionnalité inédite qui place souveraineté, performance et conformité au centre de votre stratégie d’expérimentation.
Pourquoi Domain Delegation change la donne
Avec l’essor des politiques de confidentialité des navigateurs (ITP, ETP), la généralisation des ad blockers et des exigences de conformité renforcées, les scripts tiers deviennent vulnérables : ralentissements, blocages, voire refus complets.
Pour les entreprises soumises à des normes de sécurité strictes, ces contraintes rendent l’usage de plateformes comme AB Tasty complexe, voire impossible.
Domain Delegation apporte une réponse claire : Vous pouvez désormais servir le tag AB Tasty depuis un sous-domaine que vous contrôlez (ex : abt.votredomaine.com) — et nous gérons toute la complexité technique en coulisses.
Les bénéfices concrets
✅ Fiabilité accrue du tag ⚡ Meilleure performance et Core Web Vitals 🔐 Renforcement de la gouvernance des données et de la sécurité 🤝 Plus de confiance avec une diffusion sous votre propre domaine
Ce que vous pouvez faire avec Domain Delegation
Héberger le tag AB Tasty sur un sous-domaine personnalisé (ex : abt.marque.com)
Déléguer simplement la gestion DNS à AB Tasty via un setup guidé et sécurisé
Contourner les bloqueurs, accélérer votre site et renforcer la fiabilité
Diffuser le tag en marque blanche, sous votre domaine, pour renforcer confiance et conformité
Le tout, avec un effort technique minimal, entièrement géré via l’interface AB Tasty
Pour qui ?
Industries réglementées : finance, santé, secteur public
Marques privacy-first : contrôle total des flux de données
Équipes tech : optimisation de la performance et suppression des dépendances externes
Toute entreprise confrontée aux ad blockers ou aux restrictions navigateurs
Pourquoi maintenant ?
La privacy ne va pas se détendre. Les ad blockers non plus. Avec Domain Delegation, AB Tasty vous offre un moyen de rester maître de votre stack d’expérimentation, sans compromis sur la performance, la gouvernance ou la confiance.
Ce n’est pas juste une fonctionnalité technique. C’est un socle stratégique pour la nouvelle ère de l’expérimentation digitale.
Comment ça marche ?
Définissez votre sous-domaine (ex : abt.mamarque.com)
Suivez le parcours de délégation dans l’interface AB Tasty
Nous gérons le reste (certificats, provisioning, diffusion)
Votre tag. Votre domaine. Alimenté par AB Tasty.
Disponibilité
Intéressé ? Contactez votre Customer Success Manager AB Tasty pour en savoir plus.
En CRO, un dilemme courant est de ne pas savoir quoi faire d’un test qui présente un gain faible et non significatif.
Faut-il le déclarer « perdant » et passer à autre chose ? Ou faut-il collecter davantage de données dans l’espoir qu’il atteigne le seuil de significativité fixé ?
Malheureusement, nous faisons souvent le mauvais choix, influencés par ce qu’on appelle la « théorie de l’engagement ». Nous avons déjà déployé tellement d’énergie à créer ce test, attendu les résultats si longtemps, que nous ne voulons pas nous arrêter là sans rien obtenir de ce travail.
Cependant, l’essence même du CRO est d’expérimenter, et cela implique d’accepter qu’une partie des expériences ne donnera rien. Pourtant, certains de ces échecs pourraient être évités avant même de commencer, grâce à un concept statistique : le MDE (Minimal Detectable Effect), que nous allons explorer ensemble.
MDE : Le seuil de détection minimal
Dans la pratique des tests statistiques, les échantillons ont toujours été précieux, peut-être encore plus dans le cadre de sondages qu’en CRO. En effet, mener des entretiens pour interroger les gens est bien plus complexe et coûteux que de préparer un test A/B sur un site web.
Les statisticiens ont donc créé des formules qui permettent de relier les paramètres principaux d’une expérience à des fins de planification :
Le nombre d’échantillons (ou visiteurs) par variation
Le taux de conversion de référence
L’ampleur de l’effet que l’on espère observer
Cela permet d’estimer le coût de collecte d’échantillons. Le problème est que, parmi ces trois paramètres, un seul est connu : le taux de conversion de référence. Nous ne connaissons pas vraiment le nombre de visiteurs que nous allons envoyer par variation. Il dépend du temps que nous allons attribuer à la collecte de données de ce test, et idéalement, nous l’aimerions le plus court possible.
Enfin, le gain de conversions que nous observerons à la fin de l’expérience est certainement la plus grande inconnue, puisque c’est précisément ce que nous cherchons à déterminer.
Alors, comment faire avec autant d’inconnues ? La solution consiste à estimer celles que nous pouvons grâce à des données historiques. Pour les autres, nous allons créer plusieurs scénarios possibles :
Le nombre de visiteurs peut être estimé à partir du trafic passé, et nous pourrons faire des projections par blocs d’une semaine.
Le taux de conversion peut également être estimé à partir de données passées.
Pour chaque configuration de scénario issu des paramètres précédents, nous pourrons calculer les gains de conversions minimaux (MDE) qu’il faudrait avoir pour atteindre le seuil de significativité.
Par exemple, avec un trafic de 50 000 visiteurs et un taux de conversion de 3 % (mesuré sur 14 jours), voici ce que nous obtenons :
L’axe horizontal indique le nombre de jours.
L’axe vertical indique le MDE correspondant au nombre de jours.
Le point le plus à gauche de la courbe nous indique que si nous obtenons un gain de conversion de 10 % au bout de 14 jours, alors ce test sera gagnant, car ce gain pourra être considéré comme significatif. Typiquement, il aura un indicateur de chance d’être supérieur à l’original de 95 %. Si nous pensons que la modification que nous avons faite dans la variation a une chance d’améliorer la conversion de ~10 % (ou plus), alors ce test vaut la peine d’être lancé, et nous pouvons espérer un résultat significatif en 14 jours.
En revanche, si la modification est peu importante et que l’espoir de gain est plus faible que 10 %, alors 14 jours ne seront pas suffisants. Pour en savoir plus, nous allons déplacer le curseur de la courbe vers la droite. Cela correspond à ajouter des jours à la durée de l’expérience, et nous voyons alors comment évolue le MDE.
Naturellement, la courbe de MDE décroît : plus nous collectons de données, plus le test sera sensible à des effets plus petits.
Par exemple, en ajoutant une semaine de plus, soit une expérience de 21 jours, on constate que le MDE descend à 8,31%. Est-ce qu’on considère que cela est suffisant ? Si oui on peut valider le fait de créer cette expérience.
Si ce n’est pas le cas, alors on continue à explorer la courbe jusqu’à trouver une valeur qui correspond à notre objectif. En continuant sur la courbe, nous voyons qu’un gain de l’ordre de 5,44 % nécessitera d’attendre 49 jours.
C’est le temps nécessaire pour collecter suffisamment de données afin de pouvoir déclarer ce gain significatif. Si c’est trop long pour votre planification, il est alors probable que vous décidiez de réaliser un test au contenu plus ambitieux pour espérer un gain plus important, ou bien simplement de ne pas faire ce test et d’utiliser ce trafic pour une autre expérience.
Cela vous évitera de vous trouver dans la situation décrite au début de cet article, où vous allez gâcher du temps et de l’énergie dans une expérience vouée à l’échec.
Du MDE au MCE
Une autre approche du MDE est de le voir comme un MCE : Minimum Caring Effect. Cela ne change rien à la méthodologie si ce n’est le sens que vous accordez à la définition du seuil minimal de sensibilité de votre test. Jusqu’à présent on a considéré qu’il s’agissait d’une estimation de l’effet que la variation pouvait produire. Mais il peut aussi être intéressant de considérer la sensibilité minimale en fonction de son intérêt opérationnel: le MCE.
Prenons un exemple, imaginons qu’on puisse chiffrer le coût de développement de la variation ainsi que sa mise en production et qu’on puisse le comparer à l’application d’un gain de conversion sur une période d’une année. On serait alors en mesure de se dire qu’une augmentation du taux de conversion inférieur à 6% mettrait plus d’une année à couvrir les coûts de mise en place.
Ainsi, même si on dispose de suffisamment de trafic pour qu’un gain de 6% soit significatif, il n’a peut-être pas d’intérêt opérationnel, dans ce cas il est inutile de pousser l’expérimentation au-delà de la durée correspondante à ce 6%.
Dans notre cas on pourra donc conclure qu’il est inutile de dépasser les 42 jours d’expérimentation car au-delà de cette durée, si le gain mesuré n’est pas significatif cela veut dire que le gain réel est forcément inférieur à 6% et n’a donc pas d’intérêt opérationnel pour vous.
Conclusion
La fonctionnalité du calculateur de MDE va vous permettre de connaître la sensibilité de votre protocole d’expérience en fonction de sa durée. Il s’agit d’une aide précieuse lors de l’étape de planification de la feuille de route de vos tests. Cela permettra d’exploiter au mieux votre trafic et vos ressources.
Chez AB Tasty, nous sommes convaincus qu’une expérience produit de qualité passe par une intégration fluide de la personnalisation et du feature flagging. Notre SDK AB Tasty Feature Experimentation permet aux équipes tech de contrôler finement l’activation de leurs fonctionnalités et d’adapter leurs interfaces à chaque visiteur.Mais dans un contexte où les écosystèmes techniques se complexifient, il devient crucial de favoriser l’interopérabilité et la flexibilité. C’est là que l’adoption d’OpenFeature prend tout son sens.
OpenFeature : un standard ouvert pour le feature flagging
OpenFeature est une spécification open-source qui fournit une API agnostique pour gérer des feature flags. Elle permet aux développeurs d’intégrer des fonctionnalités de feature flagging de manière cohérente, quel que soit l’outil ou la plateforme utilisée.
Pourquoi c’est utile ?
Interopérabilité : une interface de développement (API) unique pour tous les fournisseurs.
Évitement du verrouillage fournisseur : changez d’outil sans réécrire votre logique métier.
Communauté active : incubé par la CNCF, au cœur des pratiques modernes cloud-native.
Comment ça marche ?
OpenFeature fonctionne avec des providers, qui traduisent ses appels standardisés en appels spécifiques à chaque fournisseur.
👉 C’est exactement ce que nous avons développé pour AB Tasty Feature Experimentation.
Ce que nous avons fait : un provider OpenFeature pour AB Tasty Feature Experimentation
Notre objectif : rendre notre SDK compatible OpenFeature tout en conservant nos fonctionnalités avancées.Nous avons donc développé un provider officiel : @flagship.io/openfeature-provider-js
Bonus : détection automatique des flags grâce à notre codebase analyser
Pour encore plus de rapidité, nous mettons à disposition un codebase analyser directement intégré dans notre CLI (incluse dans notre extension VSCode).
Ce qu’il fait :
Il scanne la codebase du client.
Il détecte automatiquement l’utilisation de solutions concurrentes (comme Optimizely, Kameleoon…).
Il repère les flags déjà implémentés via OpenFeature.
Il propose une création automatique de ces flags dans notre plateforme Flagship.
Résultat ?
➡️ Vous migrez en quelques clics, sans ressaisie. ➡️ Vous testez notre outil Feature Experimentation sans effort. ➡️ Vous gagnez un temps précieux.
Pourquoi c’est important pour nos clients
En adoptant OpenFeature, nous offrons à nos clients :
Une intégration plus rapide dans leurs architectures existantes.
Une portabilité accrue de leurs déploiements cloud.
Une flexibilité totale dans leurs choix technologiques.
Et surtout, nous réaffirmons notre engagement vers un écosystème ouvert et interopérable.
AB Tasty lance une extension pour Visual Studio Code permettant aux développeurs de gérer leurs campagnes d’expérimentation et de personnalisation directement depuis leur IDE. Une avancée qui fluidifie le workflow des équipes techniques et simplifie l’adoption de l’expérimentation en entreprise.
Chez AB Tasty, nous avons toujours mis un point d’honneur à faciliter la mise en œuvre de l’expérimentation et de la personnalisation. Nos interfaces sont conçues pour être intuitives, mais nous savons que de nombreux développeurs préfèrent travailler directement dans leur IDE.
C’est là qu’intervient notre extension Visual Studio Code. Inspirée par les retours de nos utilisateurs et portée par notre volonté de simplifier l’expérience dev, cette extension permet :
Éviter les allers-retours entre l’IDE et l’interface web d’AB Tasty.
Profiter de la puissance de VS Code : autocomplétion intelligente, linters intégrés, colorisation syntaxique, validation en temps réel, etc.
Sur notre interface server-side (Feature Experimentation & Roll-outs)
✅ Gérer les feature flags et l’expérimentation produit en mode « code-first » ✅ Manipuler les ressources clés des campagnes (flags, targeting keys, goals) ✅ Identifier et créer facilement les feature flags détectés dans votre codebase
Sur notre interface client-side (Web Experimentation & Personalization)
✅ Gérer l’expérimentation produit en mode « code-first » ✅ Lister et accéder aux segments, triggers et favorite-URLs liés à un compte ✅ Lister et accéder aux campagnes (variation, targeting, modification) liées à un compte ✅ Manipuler les scripts JS liés à un compte, campagne, variation et modification
AB Tasty rejoint le mouvement « Dev-Friendly »
Notre ambition : faire d’AB Tasty une plateforme qui s’adapte aux développeurs, et non l’inverse. Cette extension est une première étape, et nous avons encore de nombreuses améliorations en préparation.
Essayez-la et donnez-nous votre avis !
🚀 L’extension est disponible en bêta sur la marketplace Visual Studio Code :
L’avenir de l’optimisation de l’expérience digitale est arrivé, et il est propulsé par l’IA.
Êtes-vous prêt(e) ?
L’IA peut parfois être un sujet sensible, car certains affirment qu’elle pourrait remplacer des personnes, des carrières, voire des secteurs entiers de la société. Nous préférons toutefois abandonner cette vision dystopique et explorer les façons dont l’IA peut devenir un allié, et non un ennemi.
L’IA a deux facettes : elle peut vous aider à optimiser votre temps et à accroître vos conversions, mais elle peut également comporter des risques si elle n’est pas utilisée correctement. Nous allons explorer les façons dont l’IA peut être un outil précieux, ainsi que les précautions à prendre.
L’impact positif de l’IA sur votre stratégie d’expérience client
Affichez des messages rassurants pour les visiteurs qui en ont besoin
Certains acheteurs valorisent leur confidentialité et la sécurité de leurs données avant tout. Comment les rassurer lors de leur navigation sur votre site sans interférer avec le parcours des autres visiteurs ? Si les vendeurs en magasin peuvent facilement repérer ces préférences, les acheteurs en ligne devraient eux aussi bénéficier d’une expérience personnalisée lorsqu’ils font leurs achats de manière autonome.
Prenons un exemple concret d’amélioration de l’expérience client digitale pour différents profils de visiteurs en même temps :
La MAAF, un assureur français, comprend la complexité d’acheter une assurance auto en ligne. Certains clients privilégient les messages de sécurité et rassurants, tandis que d’autres non. Grâce aux systèmes d’IA segmentant les visiteurs en fonction de leurs préférences émotionnelles d’achat, il est possible de détecter et de répondre aux besoins de chaque profil sans perturber les autres visiteurs. Les profils “intuitifs” sont réceptifs aux messages de réassurance, tandis que les profils “rationnels” voient ces messages comme des distractions.
La MAAF a alors utilisé une technologie d’IA avancée pour relever précisément ce défi. Une fois les « profils intuitifs » identifiés, ils ont pu mettre en place des messages personnalisés, renforçant leur engagement envers la protection des données de leurs clients. Résultat : un taux de demandes de devis en hausse de 4 % pour les clients correspondant à cette segmentation intuitive, tandis que les autres profils ont poursuivi leur parcours sans messages additionnels.
2.Segmentez votre audience en fonction de leur comportement d’achat
Avec autant de clients en ligne, comment personnaliser votre site pour offrir à chacun la meilleure expérience utilisateur ? Grâce à un logiciel de personnalisation drivé par l’IA.
Certains acheteurs en ligne ont un besoin de compétition. Ces acheteurs “compétitifs” sont sensibles aux messages de preuve sociale et sont influencés par les avis des autres clients lorsqu’ils cherchent le meilleur produit. L’une des meilleures façons de personnaliser une page de liste pour ces acheteurs est d’afficher les notes laissées par leurs pairs.
En revanche, ce qui fonctionne pour les acheteurs compétitifs ne sera pas efficace pour les acheteurs pressés. Ces derniers, ayant un besoin d’immédiateté, apprécieront une navigation claire et sans fioritures. En d’autres termes, ils préfèrent éviter les distractions. Voyons un exemple :
Ce site-web a mis en place deux segments différents, ciblant les acheteurs en ligne ayant un besoin de “compétition” et ceux ayant un besoin d’immédiateté.” Ces segments ont respectivement entraîné une augmentation de 9 % et de 2 % des taux de conversion. La campagne a donc été un succès, mais quel a été le mécanisme derrière ce succès ?
Grâce à EmotionsAI, ce site e-commerce a réussi à détecter les besoins émotionnels principaux de ses visiteurs et à les diriger vers la page de produits la plus adaptée. EmotionsAI convertit les émotions des acheteurs en ventes concrètes grâce à des insights exploitables et des audiences ciblées.
Vous souhaitez en savoir plus sur EmotionsAI ? Demandez une démo pour découvrir comment l’IA peut améliorer votre stratégie !
3.Automatisez et personnalisez vos recommandations de produits
Le créateur de sacs à dos européen, Cabaïa, a utilisé un moteur de recommandations basé sur l’IA pour générer des suggestions personnalisées pour les visiteurs de son site web, à partir de data collectée sur les utilisateurs. L’équipe de Cabaïa gérait auparavant manuellement les recommandations de produits, mais a voulu se concentrer sur l’amélioration de l’expérience client digitale.
Les outils de recommandations pilotés par l’IApermettent de présenter le bon produit à la bonne personne, favorisant ainsi une augmentation des conversions grâce à une expérience plus personnalisée. Depuis la mise en place de ce moteur de recommandations, Cabaïa a constaté une augmentation de 13 %des revenus par visiteur, une hausse de 15 % des conversions et une augmentation de 2,4 % de la taille moyenne du panier de ses visiteurs.
4.Innovez votre stratégie de test avec le ciblage émotionnel
D’après une étude sur les acheteurs en ligne (2024), la personnalisation traditionnelle ne suffit plus. Se baser uniquement sur l’âge, la localisation et les données démographiques n’est plus aussi précis.
L’équipe de Groupama, un groupe d’assurance multinational, souhaitait aller au-delà des AB tests classiques et adapter leur approche pour mieux répondre aux besoins émotionnels uniques de leurs clients. En utilisant un moteur de personnalisation émotionnelle basé sur l’IA, ils ont pu identifier deux grands groupes de visiteurs du site : les « émotionnels » et les « rationnels ».
Ils ont créé un A/B test basé sur ces profils clients. Une variante s’adressait aux acheteurs «émotionnels» en affichant des messages rassurants lors de la demande de devis pour protéger leurs données, tandis que l’autre variante s’adressait aux « rationnels » en présentant le devis sans messages supplémentaires, garantissant un parcours d’achat sans distraction. En deux semaines, Groupama a constaté un succès immédiat avec une augmentation de 10 % des soumissions de devis.
5.Simplifiez le parcours client et renforcez la confiance des acheteurs
Comme de nombreux services financiers, l’achat d’une assurance est intrinsèquement complexe. Les comportements et attentes des consommateurs dans le domaine de l’assurance évoluent rapidement.
En tant que leader de l’assurance à Singapour, DirectAsia a adopté des technologies innovantes pour mieux servir ses clients. Grâce à ces nouvelles approches, DirectAsia a pu segmenter ses visiteurs en fonction de leurs besoins émotionnels.
L’équipe de DirectAsia a identifié que le segment « sécurité » (les acheteurs ayant besoin d’être rassurés) représentait le besoin émotionnel le moins satisfait pour les visiteurs sur desktop et appareils mobiles. Avec ces informations, DirectAsia a mené une expérimentation sur les visiteurs du segment « sécurité », en affichant deux bannières pour les rassurer et les encourager à progresser dans le formulaire jusqu’à la page de devis.
Les bannières ont entraîné une augmentation de 10,9 % de l’accès à la page de devis pour l’une et 15 % pour l’autre, améliorant ainsi le parcours client.
Les risques potentiels de l’IA sur votre stratégie d’expérience client
L’intelligence artificielle a beaucoup évolué (et très rapidement !) au cours des dernières années, et il peut être tentant de foncer tête baissée. Cependant, il est essentiel de trouver l’IA qui répond réellement à vos besoins et vous aide à atteindre vos objectifs. L’IA est-elle au service d’une nécessité, impacte-t-elle positivement votre entreprise, ou est-elle simplement là pour impressionner ?
Avec cela en tête, examinons quelques précautions à prendre lors de l’utilisation de l’IA :
Informations non factuelles ou biaisées dans les rapports de données, le contenu des sites web, etc.
Lorsqu’on recherche des sources de données ou qu’on demande des informations, il est important de garder à l’esprit que l’intelligence artificielle peut se tromper. Tout comme les humains peuvent faire des erreurs ou avoir des opinions biaisées, l’IA peut également en faire. Étant donné que les systèmes d’IA sont formés à produire des informations en suivant des schémas, ils peuvent, de manière involontaire, amplifier des biais ou des discriminations.
Manque de créativité, dépendance et excès de confiance
S’appuyer excessivement sur l’IA peut nuire à vos capacités de prise de décision, à la créativité et à la pensée proactive. Dans des secteurs compétitifs, la créativité est essentielle pour se démarquer et capter l’attention de votre public. Votre stratégie pourrait en pâtir si vous placez trop de confiance dans votre outil. Après tout, vous êtes l’expert dans votre domaine.
Risques liés aux données et à la confidentialité
La protection de vos données doit toujours être une priorité, en particulier dans le domaine de l’expérience digitale. Il est essentiel de choisir un partenaire de confiance qui utilise l’IA avec des mesures de sécurité appropriées et qui a un bon historique en matière de protection des données. Avec le développement rapide de l’IA, la gestion correcte et sécurisée de vos données devient un défi. De manière générale, il est recommandé de ne pas télécharger de données sensibles dans un système d’IA, même s’il semble fiable. Ces systèmes nécessitent souvent de grandes quantités de données pour générer des résultats, ce qui peut entraîner des préoccupations en matière de confidentialité si vos données sont mal utilisées ou stockées de manière inappropriée.
Hallucinations
Selon IBM, les hallucinations de l’IA surviennent lorsqu’un modèle de langage étendu (LLM) croit discerner des schémas inexistants, ce qui entraîne des résultats aléatoires ou inexacts. Les modèles d’IA ne peuvent pas savoir que leurs réponses peuvent être hallucinatoires, car ils n’ont pas de compréhension du monde qui nous entoure. Il est essentiel de rester vigilant face à cette possibilité, car ces systèmes sont entraînés à présenter leurs conclusions comme des faits.
Conclusion : Utiliser l’IA dans l’expérience client digitale
Comme tout outil ou logiciel, l’IA est un puissant levier pour renforcer votre équipe – et non pour la remplacer. Intégrer l’IA dans votre expérience client digitale peut générer des résultats impressionnants. La clé est de rester conscient des risques et des limites, et de comprendre comment l’utiliser de manière efficace pour atteindre vos objectifs commerciaux.