Une landing page, aussi appelée « page d’atterrissage » ou « page de destination » est une page qui a pour but de convertir un visiteur en un prospect aussi appelé « lead ». Une landing page diffère du reste de votre site web car elle est focalisée sur un seul et même objectif (la conversion) et dispose d’informations très spécifiques. Elle doit proposer aux visiteurs une offre (ebook, demande de démo, inscription à la newsletter) en échange de données par l’intermédiaire d’un formulaire (Nom, Prénom, Adresse email). Si la landing page propose au visiteur de recevoir du contenu répondant à ses besoins, il sera plus à même de renseigner ses données en échange.
Votre rôle est donc de définir une offre de qualité contre laquelle l’internaute serait prêt à soumettre quelques données. Plus le contenu proposé par la landing page a de la valeur pour le visiteur, plus il sera prêt à convertir. Consultez notre article sur la rédaction d’une landing page efficace et 20 astuces pour optimiser vos landing pages.
Pourquoi la page d’accueil de votre site n’est pas aussi importante que vous ne l’imaginez ?
Souvent, nous avons tendance à penser que la page d’accueil d’un site est la plus importante. Nous voyons le site internet comme une maison, avec une porte d’entrée par laquelle on rentre avant d’accéder aux autres pièces. Dans la réalité, les internautes arrivent sur votre site depuis toutes les pages de votre site. Et c’est tant mieux !
Une landing page doit ressembler à une page de votre site, à quelques détails près. En effet, pour obtenir des taux de conversion avantageux, une landing page se compose de plusieurs éléments indispensables comme un formulaire, un CTA, un titre clair, quelques phrases explicatives, un visuel attractif. Et c’est à peu près tout.
Vous l’aurez compris, une landing page ne doit pas être confondue avec les différentes pages qui composent la structure d’un site (homepage, pages du tunnel d’achat, fiches produits, etc). Sur une landing page, la conversion peut être immédiate dans la mesure où elle a été conçue pour orienter les visiteurs vers une action concrète ou bien la conversion peut être progressive via la génération de leads. Il y a de nombreux avantages à une landing page efficace, mais la mise en œuvre nécessite un travail attentif, ainsi que des tests et des analyses en continu.
La checklist pour une landing page optimale !
Commençons par le header de la landing page :
#1 Écrire un titre ou une phrase d’accroche concis et clair afin de définir l’objet de l’offre.
#2 Utiliser des verbes d’action.
Le bon exemple d’Evernote avec son accroche « Souvenez-vous de tout ». En 4 mots, tout est dit !
Ensuite, pour le contenu de la landing page :
#3 Informer le visiteur de la teneur de l’offre et comment il peut y accéder : 1 à 3 phrases pour présenter l’offre et 1 à 3 phrases expliquant comment y accéder.
#4 Ne pas surcharger la landing page avec du contenu textuel : privilégier les phrases courtes et concises pour garder le visiteur attentif, pour cela il est possible (voire judicieux !) d’utiliser des bullets points par exemple. Mais les chiffres ou la mise en avant de phrases en gras peut aussi très bien fonctionner.
#5 Agrémenter la page avec un élément visuel : une image, une courte vidéo ou encore d’une animation est l’élément indispensable pour marquer l’esprit de l’internaute et donner du sens au contenu textuel.
Chez Strikingly, la proposition de valeur est claire et concise. Les verbes d’action sont justement utilisés. Nous notons aussi l’équilibre entre le contenu textuel, le formulaire et l’image de la page.
#6 Aider les visiteurs à se concentrer sur ce qui est important en enlevant toute sorte de distractions comme : la barre de navigation, les liens sortants, les CTA inutiles, etc.
#7 Ajouter des boutons pour partager la landing page sur vos réseaux sociaux et ainsi atteindre plus de personnes.
Wistia a totalement orienté sa landing page en simplifiant au maximum les actions dessus : il n’y a que 3 options, se connecter, se créer un compte ou quitter la page.
Enfin pour le formulaire de la landing page :
#8 Le formulaire reflète la valeur de l’offre : plus l’offre a de la valeur, plus il sera possible de demander des informations. Notons qu’un formulaire trop long pourra avoir des conséquences sur les taux de conversion de la landing page.
#9 Le CTA du formulaire se doit d’être clair : il doit apparaître comme une évidence pour le visiteur. Pour cela, il ne faut pas hésiter à tester différentes couleurs ou libellés pour constater ce qui fonctionne le mieux.
Lorsque vous souhaitez télécharger un contenu sur le site de Paypal, vous atterrissez sur cette landing page : un formulaire avec seulement les informations nécessaires, un CTA bien visible et compréhensible, l’utilisation du gras et des bullet points pour rendre la description très lisible et clair, la mention de la gratuité du livre, le footer minimaliste qui permet de se concentrer sur le contenu de la page.
Grâce à ces différents éléments, vous serez en mesure de créer des landing pages optimisées pouvant générer des taux de conversion avantageux. Gardez à l’esprit qu’il n’existe pas un modèle « parfait » de landing page mais que chacune d’entre elle doit être optimisée en fonction du contenu que vous avez à offrir.
N’hésitez pas à tester les différents éléments de votre landing page pour la rendre toujours plus favorable aux conversions !
Nous avons de nombreux clients qui disposent de landing pages et qui nous ont demandé des bonnes pratiques pour optimiser leurs performances. Nous avons décidé de mettre en page tous ces conseils formulés et de vous les partager.
Cet article a fait l’objet d’un webinar animé par Sarah Jevremovic & Christelle Mampuya. Pour connaitre les dates de nos prochains webinars incrivez-vous à notre newsletter !
Pourquoi optimiser vos landing pages ?
Nous avons déterminé 3 enjeux majeurs :
tout d’abord, il s’agit de capter l’attention de vos visiteurs car la landing page est le point d’entrée de votre site web.
Ensuite, rentabiliser votre stratégie d’acquisition afin de mesurer son ROI et rentabiliser tout ce trafic.
Enfin, faire comprendre votre offre, votre service ou votre marque afin de plus engager vos visiteurs.
10 secondes, c’est le temps nécessaire pour que l’internaute se fasse une idée de votre landing page – et potentiellement quitte votre site. Aujourd’hui, on consacre beaucoup de temps et de budget dans l’acquisition mais ce qu’on sait moins, c’est que l’optimisation de ces landing page est tout aussi crucial. On estime le taux de conversion d’une landing page e-commerce à 10% en B2C et 13% en B2B. Et sur la génération de lead, on estime à 16% en moyenne le taux de conversion.
Pour optimiser et booster les performances de vos landing pages, suivez ces3 grandes étapes.
1 – Structurez votre message
Avant de commencer des séries d’itération de test, il est important de se concentrer sur la stratégie en structurant votre message.
Commencer par définir vos objectifs
Lead generation : télécharger une brochure, demander un devis, etc.
“Click Through” : page intermédiaire, souvent utilisée en e-commerce, pour présenter un produit ou une offre avant d’être redirigé sur le site
Identifier une proposition de valeur claire et unique
L’objectif est de vous différencier de vos concurrents : quels sont les bénéfices pour les visiteurs, pourquoi votre offre est unique, etc.
Dropbox a utilisé cette landing page pour interpeller les visiteurs sur leur offre Dropbox Business. Le design est très minimaliste et le contenu est ultra simplifié. L’internaute comprend très rapidement la proposition de valeur de Dropbox et son offre.
Connaître votre audience
Pour adresser le bon message à la bonne audience, encore faut-il connaître cette audience. Photobox souhaitait adresser un message personnalisé aux nouveaux visiteurs afin de leur proposer une offre sur leur première commande.
Définir les indicateurs clés de performance (KPI)
Si vous voulez a/b tester une landing page, vous devez impérativement définir un objectif. Cela peut être le taux de clic sur CTA, taux de rebond, temps passé, le taux de rebond, etc. L’idée est d’avoir les données nécessaires pour prendre une décision ensuite sur la mise en production de votre landing page.
2 – Optimiser le parcours utilisateur
Maintenant que nous avons vu la partie stratégie, quel type de test on peut appliquer pour optimiser une landing page ? Voici nos bonnes pratiques pour optimiser le parcours utilisateur, que vous pouvez mettre en place rapidement.
Mettre les informations principales au dessus de la ligne de flottaison
Par informations principales, on attend celles qui sont nécessaires à la conversion comme le CTA ou la proposition de valeur par exemple. Le but est de rendre certains éléments rapidement visibles et minimiser le scroll. Dans l’exemple suivant, on s’aperçoit que Noddle a supprimé quelques éléments afin de faire remonter son CTA principal.
Mettre en avant l’action principale
Par « action » nous sous-entendons surtout la mise en avant d’un CTA. Et plus particulièrement le CTA principal. Dans cet exemple, Smartrenting a mis en avant son CTA principal avec un contenu accrocheur et un design épuré. Ils ont pris soin de le laisser fixe au scroll afin qu’il soit visible pour l’internaute tout au long de sa navigation.
S’adapter au device de l’internaute
Le cas de Naranja est très intéressant car ils ont souhaité a/b tester le design et la disposition des éléments sur leur site mobile. L’idée est de rendre visible le CTA principal afin de générer des leads. Le mobile est un petit écran et l’usage n’est pas du tout le même que sur un desktop.
Limiter les points de fuite
Pour limiter les points de fuite, rien de plus efficace que la suppression des éléments de distraction. Dans l’exemple ci-dessous, Panorama Banque a testé une variation qui masquait tous les autres éléments dit « secondaires » afin de se concentrer sur l’action principale.
Sur cette variation, il n’y a pas de header ou de footer. Uniquement le formulaire pour comparer les banques. Cela se fait rapidement dans l’éditeur AB Tasty en sélectionnant simplement les éléments que vous voulez masquer !
Mettre en avant des éléments de réassurance de façon claire
Les éléments de réassurance permettent d’instaurer un climat de confiance entre votre site / offre et l’internaute. Ces éléments peuvent être des arguments commerciaux comme le prix, des notes clients ou encore un live chat comme Blablacar.
A/b testez ce qui fonctionne pour vos internautes : quel élément et à quel endroit. N’hésitez pas à en disposer plusieurs tout au long du parcours d’achat ou de conversion.
Capitaliser sur votre communauté d’utilisateurs
Pour aller plus dans le détail avec les éléments de réassurance, capitalisez sur la communauté d’utilisateurs ou de clients que vous avez. Mettez en avant les avis de vos clients sous forme de note ou de témoignage afin de démontrer votre crédibilité auprès de votre audience. La landing page de Ouicar met en avant le nombre d’utilisateur ainsi que des témoignages clients récents.
Simplifier les formulaires
Lorsqu’on créé un formulaire, il faut toujours s’interroger : est-ce que tous les champs sont nécessaires ? Avons-nous besoin du code postal de l’internaute dans le cadre d’une inscription à une simple newsletter ? La réponse est évidente, pourtant il n’est pas rare de voir des formulaires avec de nombreux champs.
Limiter l’implication des visiteurs
Dans cette même idée de simplification, prenons l’exemple de Coinbase qui a choisi de ne demander que l’adresse email sur sa landing page. Le fait de ne demander que l’adresse email en première étape renforce l’appétence de l’internaute pour entrer dans le tunnel de conversion.
Créer un sentiment d’urgence
Inconsciemment, nous réagissons tous aux messages d’urgence. Le but est de créer un sentiment d’urgence pour inciter l’internaute à agir rapidement. Disposer un compte à rebours ou une mention “plus que x places disponibles” dans le tunnel d’achat peut inciter l’internaute à passer à l’action.
Testez les images ou vidéos
Enfin, testez un autre format de contenu sur votre landing page pour capter l’attention de vos internautes. Galerie de photo, slider ou vidéo peuvent s’avérer très utiles pour présenter votre offre ou votre service. De plus, le format vidéo un bon moyen de présenter votre offre plus en détails.
3 – Comment maximiser l’optimisation de vos Landing Pages avec AB Tasty ?
Après avoir parcouru les bonnes pratiques et les idées pour optimiser vos landing pages, voici un rapide aperçu des fonctionnalités de notre solution pour booster les performances de votre site.
Identifiez les points de friction à l’aide de solutions d’insights
Cet article a fait l’objet d’un webinar animé par Sarah Jevremovic & Christelle Mampuya. Pour connaitre les dates de nos prochains webinars inscrivez-vous à notre newsletter !
De façon intuitive, une landing page est une page Internet sur laquelle les visiteurs « arrivent » ou « atterrissent » dans un but précis qui peut être la récolte de leurs informations ou la conversion vers une action précise comme un achat, la souscription à un abonnement ou le remplissage d’un formulaire de contact.
À quoi sert une landing page ?
Le but d’une landing page est de faire convertir les visiteurs ou bien de récolter des informations en échange d’une contrepartie dans le but de pouvoir ensuite se servir de ces données à des fins marketing ou de vente.
Imaginons que vous dirigiez une entreprise qui vend des des articles de décoration en ligne. Vous possédez donc un site e-commerce qui propose une sélection de bougies adaptées à toutes les occasions.
Pour Noël, vous décidez de mettre en vente des bougies sur le thème des fêtes de fin d’année car vous savez d’expérience que vos clients sont friands de ces produits.
Vous créez donc une publicité Facebook Ads afin de promouvoir vos bougies parfumées de Noël.
Problème : si votre publicité redirige vos visiteurs directement sur votre page d’accueil ; comment feront-ils pour accéder aux bougies dont vous faites la promotion ? Combien de visiteurs partiront de votre site avant même d’avoir vu les bougies en question ?
C’est là l’intérêt d’une landing page : vous créez une page spécialement conçue pour présenter les bougies de votre offre de Noël aux visiteurs dans le but de maximiser la conversion en acheteurs.
Quelles sont les caractéristiques d’une landing page performante ?
Lorsque on parle de landing page, il est nécessaire de comprendre que toutes les pages web ne sont pas des landing pages.
Une bonne landing page comporte plusieurs caractéristiques précises bien déterminées qui la différencie d’une simple page web ou d’un article de blog par exemple.
Une proposition de valeur
La proposition de valeur, c’est ce que propose votre landing page en termes de valeur en échange d’informations, de ressources ou d’un achat. Il s’agit simplement d’expliciter clairement les avantages de votre offre et sa valeur ajoutée. Vous pouvez également proposer des contreparties (livre blanc, essai gratuit etc..) dans le but de faciliter la conversion des visiteurs.
Sur le site de Pandadoc, la proposition de valeur est clairement explicitée et le site nous propose au choix une démonstration ou un essai gratuit.
source : pandadoc.com
Une navigation limitée
Vous avez réussi à attirer des visiteurs sur la page où vous souhaitez qu’ils effectuent une action, ne les laissez pas s’échapper ! Limitez le nombre de « sorties » possibles hors de la page et centrez la navigation autour de l’accomplissement de la tâche que vous souhaitez qu’ils effectuent : le remplissage d’un formulaire, la description d’un service, la souscription à un abonnement…
Sur Envato qui propose des templates PowerPoint via un abonnement mensuel, la landing page est construite comme un fil de plomb qui « bloque » le visiteur dans la landing page.
source : envato.com
Un call-to-action pertinent
En mettant en valeur un bouton ou un formulaire visible et bien pensé, vous augmentez naturellement vos chances d’amener vos visiteurs à effectuer l’action que vous souhaitez. Il existe plusieurs paramètres à prendre en compte pour créer un call-to-action efficace qui convertit. Si vous souhaitez en savoir plus, consultez notre article dédié à la rédaction de call-to-action qui donne envie de cliquer.
Des options de partage
Si votre proposition de valeur s’y prête, il est impératif de mettre en évidence des options de partage prêtes à l’emploi. Exemple : vous créez un guide à destination des professionnels de l’immobilier : faites-en sorte qu’il soit facilement partageable !
La preuve sociale
Rien ne fonctionne aussi bien que la preuve par l’exemple et les recommandations. C’est extrêmement vrai pour les landing pages. En faisant parler vos clients de leur satisfaction, vous provoquez une réaction inconsciente chez le visiteur : le mimétisme. Votre preuve sociale peut apparaître sous différentes formes tant qu’elle reste pertinente : témoignages clients, études de cas-clients, graphiques du nombre d’utilisateurs…
Sur la page d’accueil de la start-up bancaire Revolut, un paragraphe est dédié au « service » rendu aux utilisateurs dans le but de faire comprendre que si plus d’un million de personnes en ont déjà profité, vous aussi vous le pouvez.
source : revolut.com
Des tests
Parce que rien ne remplace l’expérience, soyez certains d’utiliser une solution d’A/B testing pour vos landing pages. En faisant des tests réguliers, vous identifierez les points de friction et améliorerez grandement votre taux de conversion. L’A/B testing vous permet de comparer simultanément deux versions d’une même landing page et ainsi identifier les éléments qui fonctionnent et ceux qui vous freinent.
BONUS : le formulaire de conversion
Si vous créez une landing page dans le but de récolter des informations afin de transformer vos visiteurs froids en « leads », alors il est impératif de rajouter un formulaire (« lead form ») à votre landing page.
Un bon formulaire doit pouvoir :
Attirer l’attention des visiteurs (attractivité)
De distinguer du reste de la page (visibilité)
Ne pas être trop compliqué ni trop personnel (simplicité)
Avoir un nombre de champs à remplir limité (rapidité)
Leadformly possède une landing page qui convertit plus de 30% des visiteurs en prospect grâce à ses formulaires. Et pour cause : ils sont eux-mêmes spécialisés dans les formulaires !
Grâce à un formulaire simple et visuel, le processus de transformation d’un visiteur en un lead se fait naturellement en 3 étapes : efficace et rapide.
source: leadformly.com
Deux types de landing page à connaître
Lorsque vous vous lancez dans le design de votre landing page, vous pouvez intuitivement choisir entre deux types de landing page selon vos objectifs et votre business model.
Les deux types sont importants et très largement utilisés par les entreprises en ligne.
1. La Landing Page « Click Through »
Les landing pages « click through » sont des pages conçues spécialement pour servir « d’intermédiaire » avant une étape décisive comme l’ajout au panier, la souscription à un abonnement ou la vente d’un service.
Très utiles, elles sont utilisées pour « chauffer » les visiteurs de la page afin de les qualifier le plus possible avant l’étape de la conversion en client.
On peut notamment les utiliser en e-commerce pour qualifier les visiteurs avant de proposer l’ajout au panier afin de diminuer le taux d’abandon.
Si vous êtes intéressés par plus d’informations sur les tunnels d’achats, on ne saurait que trop vous recommander notre article dédié à l’optimisation du tunnel de conversion e-commerce.
Dans le secteur des services ou SaaS, les entreprises ont trop souvent tendance à faire « atterrir » leurs visiteurs directement sur la page du formulaire d’adhésion : c’est une erreur qui rebute de nombreux potentiels acheteurs.
En créant une landing page intermédiaire qui fournit des informations complémentaires et de bons arguments de vente, vous augmentez exponentiellement vos chances de convertir votre visiteur en client.
Elle contient donc naturellement un formulaire (e-mail, nom, numéro de téléphone sont les champs classiques) précédé par un argumentaire de vente ou une proposition de valeur percutante.
Autre aspect indispensable de cette landing page, la contrepartie est un service ou un produit que vous offrez à vos visiteurs en échange de leurs informations.
Sur le site de Buffer, vous pouvez accéder à du contenu gratuit sous la forme d’e-books en échange de votre adresse e-mail. L’idée de cette landing page est donc de récolter des adresses e-mail de « leads » pour ensuite essayer de les convertir en clients.
source: buffer.com
Vous avez sauté le pas et décidé de créer votre landing page, félicitations !
Si vous possédez déjà une landing page et que vous vous demandez comment pourrait-elle convertir davantage, jetez un œil à notre article dédié à l’optimisation des landing pages et à notre guide dédié à l’A/B Testing.
Dans cet article, nous cherchons à vous donner une définition précise des biais cognitifs, d’expliquer leur importance et comment les utiliser. Pourquoi sont-ils aussi essentiels, vous demandez-vous ? C’est parce que la psychologie humaine est un sujet complexe et vaste qui demeure pour l’essentiel un mystère, en dépit des efforts scientifiques actuels. Bien que la plupart des gens se perçoivent comme des êtres rationnels, la vérité est toute autre : la majorité n’agit pas de façon rationnelle.
C’est parce que le comportement humain s’appuie également sur les émotions, les sentiments, les interactions sociales et les instincts primaire pour survivre, vivre et s’épanouir.
Au cours de notre vie, nous accumulons des savoirs, des souvenirs et des expériences qui nous aident à traiter les informations, à exprimer des jugements et à prendre des décisions. Bien sûr, notre comportement change avec l’âge et en fonction de notre évolution dans la société : c’est une histoire sans fin.
Nous sommes bien plus complexes que les ordinateurs et les machines. Et c’est très bien comme ça !
C’est dans la nature humaine d’être profondément sociable : nous avons tendance à vivre avec, auprès des, et pour les autres personnes. C’est pour cela que nous sommes enclins à être influencés par des biais cognitifs dans nos prises de décision.
Dans cet article, vous apprendrez que la plupart des biais cognitifs sont soit basés sur la perception, soit sur la cognition, à savoir notre capacité à vivre des choses et à traiter des informations.
Commençons par le début avec une courte définition :
En quoi consistent les biais cognitifs ?
Définition : les biais cognitifs sont des déviations psychologiques de la pensée rationnelle provoquées par des distorsions formulées par notre cerveau lorsqu’il s’agit de nos jugements, nos perceptions, nos souvenirs et nos processus de décision.
Bien que leur classification reste source de controverse et de débats, voici une manière de les classifier :
Biais de prise de décision, de croyance et de comportement
Sans plus attendre, découvrons ensemble comment les biais cognitifs sont utilisés dans le domaine du marketing pour augmenter les ventes et les bénéfices.
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L’effet de vérité illusoire
De quoi s’agit-il ?
L’effet de vérité illusoire est la tendance à croire que des affirmations et des informations sont correctes après y avoir été exposé de façon répétée.
Peu importe la validité de cette affirmation, les gens sont plus prédisposés à y croire après l’avoir vue ou entendue plusieurs fois.
La répétition créant un sentiment de familiarité, les gens ont tendance à croire aux affirmations habituelles, celles qu’ils perçoivent et entendent souvent.
Comment est-il appliqué au marketing ?
L’effet de vérité illusoire peut s’appliquer à de nombreux domaines, tels que la politique, le marketing et la publicité.
Les entreprises emploient le biais de vérité illusoire à leur avantage en concevant de messages simples et faciles à intégrer, puis ils les répètent encore et encore.
Afin d’appliquer ce biais cognitif à des situations réelles, les professionnels du marketing emploient différentes techniques comme les slogans, les publicités à répétition et le retargeting pour créer un « effet de boucle » dans l’esprit de leurs clients.
Avec la familiarité vient la confiance : un message marketing répété devient peu à peu une vérité ou une affirmation admise de tous.
Le biais pro-endogroupe
De quoi s’agit-il ?
Le biais pro-endogroupe (ou favoritisme) décrit la tendance à favoriser les membres d’un groupe par rapport aux personnes extérieures.
Profondément ancré dans la psychologie sociale, ce biais cognitif pousse les membres d’un groupe à accorder un traitement de faveur à ceux qui semblent appartenir à ce même groupe.
En conséquence, les membres de l’endogroupe peuvent développer des traits de comportement ayant une incidence sur l’allocation des ressources, la communication et la perception.
L’appartenance à un groupe est un besoin social qui répond à deux préoccupations humaines majeures : notre amour-propre et la perception de notre identité sociale.
Lorsqu’il est appliqué à des fins marketing, le biais pro-endogroupe peut se révéler être un outil puissant pour augmenter les ventes, les bénéfices, la notoriété d’une marque et la fidélité à celle-ci.
« Dis, tu as acheté le nouvel IPhone XS? » Source: Reuters and Business Insider
Créer un sentiment d’appartenance à une communauté est un outil superpuissant pour les entreprises qui peut aussi bien s’appliquer au secteur du B2B que du B2C.
Lorsque cette méthode est mise en place correctement, les membres de votre communauté deviennent plus enclins à :
Dépenser davantage et moins consciemment – Des recherches ont démontré que le biais pro-endogroupe influence l’allocation des ressources : les gens ont plus de facilité à dépenser leur argent pour des produits et des services qui les connectent aux autres. Ils hésitent également moins au moment de l’achat.
Parler de votre entreprise/produit/service – Ce n’est pas nouveau, les gens ont tendance à se vanter de leurs expériences positives et les expériences de groupe sont généralement sources de sentiments positifs.
Biais pro-endogroupe : l’exemple de Fortnite.
Plusieurs jeux vidéo tirent beaucoup profit du biais pro-endogroupe pour augmenter le budget moyen par utilisateur et les ventes globales.
Fortnite, développé par Epic Games, a atteint une moyenne incroyable de 58 dollars dépensé par utilisateur, engrangeant presque 300 milliards de dollars pour le seul mois d’avril 2018.
Leur secret ?
Une gigantesque communauté renforcée par de nombreux streamers YouTube et Twitch qui ont alimenté une véritable passion par le jeu. Cela a conduit beaucoup de joueurs à rejoindre le jeu et à dépenser de l’argent pour des achats in-game visibles de tous, et plus précisément, de la communauté Fortnite.
Le biais d’autorité
De quoi s’agit-il ?
Le biais d’autorité – popularisé par l’expérience de Stanley Milgram en 1961 – établit que les gens ont tendance à estimer plus juste l’opinion d’une figure d’autorité.
Par ailleurs, le biais d’autorité a également démontré que les gens sont plus facilement influencés par les informations apportées par une figure d’autorité, quel que soit la teneur réelle de celles-ci.
Comment est-il appliqué au marketing ?
Bien que les hommes politiques emploient aussi ce biais, les professionnels du marketing se servent du biais d’autorité comme d’une véritable arme de persuasion à destination de leurs clients potentiels.
L’exemple le plus fréquent du biais d’autorité est illustré par la publicité : à combien de reprises avez-vous vu un médecin ou un dentiste vous convaincre que ce produit est le meilleur pour votre santé ?
Vous l’avez deviné, le biais d’autorité a encore frappé.
Cette technique est omniprésente dans les campagnes publicitaires et marketing : pensez aux nombreux « experts » ou « célébrités » utilisés dans les publicités.
Stripes utilise des cas clients de marques fiables. Source
Si vous appartenez au secteur du B2B, rappelez-vous que ce que l’on appelle ici « autorité » peut prendre de multiples formes : vous pouvez cibler des publications de références ou utiliser des cas clients basés sur des entreprises de renom pour valoriser la perception de votre marque.
Le biais d’ancrage
De quoi s’agit-il ?
Le biais d’ancrage influe sur les processus de décision ; il est bien connu pour ses répercussions sur les négociations de prix.
Il s’agit de la tendance à privilégier la première information reçue (« l’ancre ») lors d’une prise de décision au détriment des informations suivantes.
L’ancre est pour ainsi dire un point de départ à partir duquel les débats, les jugements et les négociations à venir seront formulés. Il peut s’agir d’une fourchette, d’un prix ou de toute autre type d’information. Cependant, le prix est l’exemple le plus fréquemment cité pour illustrer ce biais.
Comment est-il appliqué au marketing ?
Au moment de fixer des prix ou de travailler à de nouvelles offres ou concepts, les professionnels du marketing astucieux peuvent se servir du biais d’ancrage pour déterminer si leurs idées sont ou non en adéquation avec les attentes des clients.
Cette technique peut produire d’excellents résultats car la grande majorité des consommateurs sont exposés à de nombreuses publicités et « ancres ». Le temps est peut-être venu de créer votre propre ancre.
Biais d’ancrage mental : l’exemple de Xiaomi
A la fin de l’année 2018, Xiaomi a présenté le Pocophone F1 : un smartphone abordable et presque iconique, qui a redéfini les prix de référence pour tout un secteur.
Source: Google
Lorsqu’il est sorti, les avis et les influenceurs high-tech étaient unanimes : le nouveau smartphone Xiaomi était érigé au rang d’« affaire de l’année». Il est également devenu la « nouvelle référence » pour les autres fabricants.
Grâce au Pocophone F1, Xiaomi a utilisé le biais d’ancrage pour établir une nouvelle « ancre » dans le secteur des smartphone milieux de gamme : les clients s’attendent désormais à des caractéristiques proches du haut de gamme à un prix accessible, même de la part des autres fabricants.
Le biais d’actualisation hyperbolique
De quoi s’agit-il ?
Le biais d’actualisation hyperbolique est un biais cognitif qui pousse les gens à préférer des récompenses immédiates à des récompenses ultérieures.
Face à deux issues favorables, les humains développent des préférences pour le court terme et vont très probablement choisir celle qui arrivera le plus rapidement.
En conséquence, les humains ont tendance à faire des choix inconsistants qu’ils regretteraient à l’avenir, ayant été influencés par ce biais d’actualisation hyperbolique lors du processus de décision.
Comment est-il appliqué au marketing ?
Les professionnels du marketing emploient depuis longtemps le biais d’actualisation hyperbolique pour tirer parti des envies et des désirs des consommateurs.
Comme nous privilégions le présent, les spécialistes aguerris du marketing peuvent promouvoir le plaisir immédiat et la gratification instantanée afin de nous pousser à acheter tout de suite.
Par exemple, les crédits à la consommation sur les cartes bancaires sont une conséquence fréquente du biais d’actualisation hyperbolique : de nombreuses personnes préfèrent s’endetter pour acheter une télévision immédiatement (et payer des intérêts) plutôt que d’attendre d’avoir les fonds suffisants.
Un financement sur 24 mois peut être une option alléchante pour acheter cette télé tout de suite.
Afin d’utiliser efficacement le biais d’actualisation hyperbolique, les professionnels du marketing mettent l’accent sur deux caractéristiques principales :
Les bénéfices tangibles (qu’est-ce que cela va me rapporter dans l’immédiat?)
La facilité d’utilisation (est-ce simple et rapide ou non ?)
BuildFire est un outil en ligne qui vous permet de développer votre propre application mobile sans en passer par toutes les difficultés habituelles : aucune ligne de code nécessaire et pas besoin d’embaucher des développeurs.
Sur le site web, le texte tout entier repose sur le biais d’actualisation hyperbolique : vous pouvez avoir votre application dès maintenant, sans dépenser trop ni attendre trop longtemps.
À travers leur site web, l’objectif de BuildFire est de prouver des résultats instantanés et des économies considérables afin de vous pousser à passer à l’action immédiatement.
L’effet expérimentateur
De quoi s’agit-il ?
L’effet expérimentateur est un biais cognitif défini par la tendance d’un chercheur à influencer une expérience de manière subconsciente à cause de ses propres biais cognitifs.
L’effet expérimentateur est lié au biais de confirmation (c’est-à-dire la tendance à rechercher et à préférer les informations déjà en accord avec nos croyances). Cet effet mène les professionnels du marketing à créer des biais dans leurs propres tests.
Comment est-il appliqué au marketing ?
Le marketing (et donc, le marketing digital) nécessite des recherches et des tests afin de réaliser de meilleures ventes et d’augmenter les conversions.
En tant que professionnels du marketing, nous élaborons des postulats et des hypothèses basés sur nos connaissances et nos expériences.
Cependant, de nombreux spécialistes du marketing ne se rendent pas compte que leurs propres suppositions peuvent fausser ou dénaturer leurs tests. Nous tentons souvent de prouver une idée spécifique et au cours du processus, nous influençons nos tests.
En agissant ainsi, les professionnels du marketing mènent souvent des tests biaisés par nature : ils tentent davantage de se donner raison plutôt que de mener un véritable test.
C’est là que l’A/B testing entre en jeu.
En utilisant correctement l’A/B testing, les professionnels du marketing peuvent mener des tests pertinents sur le plan statistique à l’aide d’échantillons aléatoires et d’une allocation équitable du trafic. Autrement dit, l’A/B testing peut se révéler un outil puissant pour tirer parti de l’effet expérimentateur. Vous pouvez appuyer vos hypothèses par des statistiques et augmenter considérablement les ventes, ou bien avoir tort et passer à l’hypothèse suivante.
À première vue, on pourrait croire que la version modifiée devrait surperformer par rapport à la version de contrôle. Au fil des jours, on observe que la version modifiée et la version de contrôle obtiennent finalement des résultats similaires. Sans ce test A/B d’une durée de 18 jours, un professionnel du marketing aurait facilement pu prendre à tort les premiers résultats pour une augmentation impressionnante des conversions, alors que le test lui donne tort à la longue.
Nous en avons terminé avec notre première plongée dans le domaine des biais cognitifs appliqués au marketing.
Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager et à explorer nos autres articles détaillés sur l’optimisation de site web.
La dissonance cognitive désigne l’inconfort psychologique que nous éprouvons lorsque nos croyances se heurtent à des informations contradictoires. Cette angoisse déroutante nous pousse alors à régler ce décalage, soit en changeant notre comportement, soit en modifiant l’importance accordée à ces croyances contradictoires/dissonantes.
Prenons un exemple.
Un fumeur aime fumer mais il sait également que cela nuit à sa santé. Pour diminuer cette dissonance, il peut arrêter de fumer (changer de comportement) ou rationaliser cette habitude en se disant que tout le monde meurt un jour ou bien que ce n’est pas aussi dangereux que la consommation d’alcool. Cette deuxième méthode semble étrange mais elle illustre bien ce que les gens sont prêts à faire pour retrouver leur tranquillité d’esprit !
Qu’est-ce que cela a à voir avec l’e-commerce ? Beaucoup !
Alors que de plus en plus de gens font leurs achats en ligne, ils deviennent aussi plus sceptiques. Ils remarquent le moindre petit détail avant de vous céder leur argent durement gagné ! Cela signifie que s’ils trouvent des informations contradictoires sur votre site web, le risque d’éprouver cette dissonance cognitive est bien plus élevé.
Il vous faut donc identifier les failles et élaborer un plan pour cimenter leur confiance en vous.
Vous vous demandez ce qui peut déclencher la dissonance cognitive et comment y remédier ? Poursuivez la lecture pour le découvrir.
Affichez des signes de confiance sur votre site web
Par mesure de sécurité, l’une des premières choses que font les visiteurs pour atténuer le risque perçu face à la transaction consiste à chercher des signes de confiance. Nous en évoquons quelques-uns ci-dessous.
#1: Différentes options de paiement fiables
Selon un sondage publié sur HubSpot, 59% des acheteurs abandonnent une transaction si leur option de paiement favorite n’est pas disponible. Pourquoi ? Parce que le degré de fidélité des gens varie en fonction des différentes méthodes de paiement. Il faut donc garder cet élément à l’esprit et adapter votre processus de paiement en conséquence. Sinon, vous risquez de laisser filer beaucoup d’argent !
Face à une hausse des cas de fraude, les gens sont réticents à partager leurs informations personnelles par crainte qu’elles ne soient utilisées à mauvais escient. Il y a cependant une bonne nouvelle : grâce aux logos de confiance (labels de protection de la vie privée, certificats SSL ou labels de qualité), vous pouvez indiquer à vos clients qu’ils sont entre de bonnes mains.
Alors, lesquels sont recommandés pour votre site web ? A vrai dire, il n’existe pas vraiment de solution miracle. Une célèbre étude de confiance effectuée par Baymard en 2013 indique que les gens n’ont pas de préférence entre les labels de sécurité et les certificats SSL mais ils montrent une nette préférence pour les éditeurs antivirus, peut-être parce qu’ils leur sont plus familiers. Ce sentiment de sécurité basé sur la familiarité sous-entend que les personnes veulent simplement voir un label de confiance car il les aide à se sentir en sécurité.
Pour approfondir davantage, CXL Institute a mené une étude pour approfondir les résultats de l’enquête du Baymard Institute mentionnée ci-dessus. Ils ont découvert que les marques connues telles queNorton, Visa, Mastercard, PayPal et Google sont les labels qui suscitent le plus de confiance lors des achats en ligne. Ils ont également remarqué des différences de genre et de génération en termes de sentiment de sécurité. De toute évidence, cela signifie que vous devez optimiser en fonction de votre audience, sans choisir au hasard un logo de confiance.
Verified by Visa et MasterCard Secure Code sur la page paiement de Victoria’s Secret.
#3 : Les avis et les témoignages
En mettant en avant l’influence sociale sur la page d’accueil, la page produit, la page tarifaire et à proximité du panier, vous pourrez :
Rassurer vos clients de leur choix
Contrer toute objection/pensée contradictoire qui leur vient à l’esprit
Les empêcher de trop réfléchir inutilement aux conséquences
LeadQuizzes se sert de la « sagesse des foules » sur sa page tarifaire pour influencer de manière positive les visiteurs de leur site web.
Si vous avez une plateforme comme Etsy, il est intéressant d’ajouter des notes vendeurs pour rassurer vos clients, comme le montre l’exemple ci-dessous.
#4 : Garantie de remboursement
Proposer une garantie de remboursement est une méthode infaillible pour prévenir la dissonance post-achat. Cela ne laissera aucune place pour le regret puisque les enjeux sont faibles. Si les clients ne sont que légèrement insatisfaits du produit, ils peuvent le renvoyer !
Mais se contenter d’assurer une garantie de remboursement ne suffit pas. Vous devez avoir une politique de retour et de remboursement claire et transparente, expliquée sur votre site web. Ces clients achèteront à nouveau vos produits à coup sûr. En voici la preuve : 95% des clients préfèrent refaire des achats depuis la même plateforme si leur expérience d’échange ou de remboursement a été positive et pratique.
Explication pas-à-pas de la procédure de retour de Zappos
Tout d’abord, il dissipe l’appréhension du client et lui indique que sa commande est bien passée. Ensuite, il lui apporte un sentiment de sécurité : ces e-mails servent de reçus qui seront nécessaires en cas de remboursement et d’échange.
Si vous n’envoyez pas encore d’e-mails de confirmation de commande, vous trahissez leur confiance. Le seul moyen de réparer ce faux-pas est de commencer à les envoyer en vous assurant d’inclure :
Une note de remerciement personnalisée pour prolonger l’excitation de leur achat.
Les informations d’achats, tels que le numéro de la commande, le produit acheté (avec une photo), les informations de paiement, l’adresse de livraison, etc.
Le suivi d’expédition et une estimation du délai de livraison.
Les coordonnées du service client et un lien renvoyant vers le site web.
Un e-mail type d’Amazon comprenant les informations de livraison et de commande pertinentes.
Tirez parti du biais de rationalisation post-achat
Vous-est-il déjà arrivé de regretter immédiatement un achat, tout en défendant votre choix car vous ne pensez pas prendre de mauvaises décisions ? Voici un exemple du biais de rationalisation post-achat.
Au court de ce processus de rationalisation d’une décision, nous avons tendance à «attribuer des aspects positifs » à notre choix et à amplifier les caractéristiques négatives de l’option non-choisie. Il faut considérer cela comme un moyen d’atténuer la dissonance cognitive.
En ce qui concerne vos clients, vous pouvez renforcer ce biais en leur envoyant des messages positifs et rassurants lors des étapes clés de leur parcours. Ils se sentiront alors parfaitement à l’aise !
Des messages tels que « Excellent choix ! » ou « Un de nos best-sellers se trouve dans votre panier » sont un parfait moyen de flatter quelqu’un qui ajoute un produit dans son panier. Cela valide leur choix et les encouragent à poursuivre leurs achats. Vous pouvez également récupérer les abandons de panier en incluant des avis clients dans vos e-mails. Ils déclenchent le biais de rationalisation post-achat et votre client sera prêt à reprendre le chemin de l’achat en clin d’œil !
D’ailleurs, dès qu’ils ont finalisé leurs achats, complimentez-les avec un message pour les féliciter comme « Vous avez du goût ! ».
Une autre manière d’activer le biais de rationalisation post-achat consiste à opposer les fonctionnalités gratuites et premium. L’utilisateur de l’essai gratuit se sentira tout de suite plus confiant par rapport à son choix et pourra même rejoindre les rangs de vos clients premium !
Offrez un sentiment d’accomplissement
Les clients adorent avoir du choix mais ils peuvent également se sentir dépassés. Même lorsqu’ils parviennent à faire un choix final et à acheter un produit, ils se torturent en pensant à toutes les autres options disponibles et se mettent à regretter leur décision ! C’est pourquoi il faut leur donner la possibilité de mettre un point final à leur choix et d’empêcher leur esprit de s’égarer en réfléchissant aux choix alternatifs !
Pour cela, une stratégie efficace consiste à demander leur avis sur les produits. Assurez-vous de programmer votre demande et qu’ils aient utilisé le produit suffisamment longtemps pour rédiger un avis en adéquation avec leur expérience réelle.
Cet e-mail de Sephora comprend un exemple d’avis et de note pour encourager les clients à écrire leur propre avis !
Fournissez un service et un support client de qualité
Il n’y a rien de pire que de gérer un client qui remet en question son achat ! Cela peut donner l’impression que tous vos efforts pour bâtir une relation client n’ont servi à rien. Une bonne manière de remédier à cette situation est de fournir un excellent service client. Cela commence par être à leurs côtés à chaque étape de leur parcours d’achat.
Dès lors qu’un client a eu une expérience exceptionnelle avec votre marque, ils resteront à vos côtés plus longtemps et deviendront des clients réguliers. De plus, leur marketing du bouche-à-oreille élargira votre clientèle existante !
Envoyez des questionnaires de satisfaction client pour connaître leur état d’esprit
Être à l’écoute de vos clients est le meilleur moyen de comprendre les raisons des remords liés à l’achat. Mais pour obtenir des données exploitables, il faut poser les bonnes questions. Voici quelques pistes ci-dessous :
Qu’est-ce qui vous a poussé à acheter le produit ?
En quoi vous est-il utile ?
Quelles étaient vos hésitations avant l’achat ?
Quelle a été la plus grande difficulté pour trouver le bon produit ?
Qu’est-ce qui a failli vous faire quitter notre site web ?
Y a-t-il une information spécifique à laquelle vous n’avez pas trouvé de réponse sur notre site ?
Avez-vous d’autres commentaires ou suggestions ?
Dans le même temps, il est aussi utile de suivre certaines bonnes pratiques en créant le questionnaire :
Utilisez un langage simple, sans jargon.
Intégrez divers types de questions. Par exemple : choix multiple, échelle de Likert, évaluation, classement, etc.
Posez des questions neutres telles que « Dans quelle mesure notre service client vous a-t-il été utile aujourd’hui ? »
Évitez les questions en deux temps et abordez plutôt un seul sujet par question.
Affichez une barre de progression pour les encourager à poursuivre.
Posez des questions ouvertes à la fin.
Testez le questionnaire sur plusieurs supports.
Effectuez toujours un test A/B.
Une fois cette partie réglée, il faut réfléchir au timing de l’enquête. Idéalement, envoyez-le lorsque vous êtes encore bien présent dans leur esprit. Leurs réponses seront plus représentatives de leur expérience réelle et vous serez en mesure de corriger les mauvaises expériences en un rien de temps !
Créez du lien avec votre blog
Plus un client s’investit auprès de vous, plus fortes seront les chances qu’il entre dans un état de dissonance cognitive. C’est particulièrement le cas avec le acheteurs du secteur B2B.
Dès lors que vous créez régulièrement du contenu utile et pertinent, vous serez considéré comme un expert. Ajoutez à cela votre intérêt à interagir avec vos lecteurs dans les commentaires et vous créerez des opportunités considérables pour votre équipe commerciale. Les prospects fonceront droit dans votre tunnel marketing parce que vous semblez fiable et que votre première préoccupation est de leur venir en aide avant de conclure une vente.
Zappier peut vous en apprendre beaucoup sur les bonnes pratiques en matière de blog. Ils écrivent des articles approfondis et instructifs et ils parviennent à impressionner les visiteurs de leur site web.
En conclusion
Désormais, vous connaissez les stratégies à mettre en place pour réduire les risques de dissonance cognitive chez vos clients.
Souvenez-vous que vos clients attendent seulement une expérience fluide du début à la fin. Ils doivent pouvoir repérer les signes de confiance, savoir que vous avez reçu leur commande et que vous êtes disponible s’ils ont besoin d’aide. Même le retour d’un produit ne doit pas poser de problème.
Vous devez également leur faire oublier les options disponibles afin de diminuer les regrets suite au choix et analyser les résultats des enquêtes pour découvrir les raisons des remords liés à l’achat.
À votre tour : êtes-vous prêt à prendre le taureau par les cornes ?!
Avez-vous déjà fait vos courses dans un supermarché et abandonné votre panier en plein milieu des rayons ? Non, évidemment personne ne fait ça ! Pourtant, nous avons tous déjà sélectionné des articles sur un site e-commerce que nous n’avons jamais acheté.
L’abandon de panier est un terrible fléau qui touche uniquement les e-commerçants. Ce phénomène « 100% web » reste encore très difficile à cerner… Pourtant, il a un impact considérable sur le taux de conversion ainsi que sur la rentabilité des achats en ligne. Que faire en cas d’abandon de panier ? Faut-il s’inquiéter ? Comment y mettre fin ?
Ne paniquez pas ! Pour y remédier, vous devez commencer par prendre du recul afin de comprendre les raisons qui poussent vos clients web à ne pas finaliser leurs achats. Avec une telle analyse, vous serez en mesure d’arranger cela rapidement !
Qu’est-ce que l’abandon de panier et comment le calculer ?
Commençons par une définition de l’abandon de panier. Il s’agit simplement du comportement de l’internaute consistant à visiter votre site, consulter vos pages produits, en mettre un ou plusieurs au panier, mais sans finaliser la commande. Vous pouvez calculer votre taux d’abandon de panier avec la formule suivante :
1 – (nombre de transactions/nombre de créations de panier)
Vous avez concrètement 2 options pour calculer ce taux d’abandon de panier :
Mesurer précisément le nombre de créations de panier à l’aide d’un tracking spécifique d’évènement fourni par votre solution web analytics.
Vous rabattre sur un autre indicateur si vous n’avez pas l’information précédente : le taux de conversion de votre tunnel d’achat depuis la page de récapitulatif panier, qui est bien souvent la 1re étape de votre tunnel. Le graphique ci-dessous est un exemple de tunnel configuré avec Google Analytics, le taux d’abandon de panier y est calculé en prenant comme dénominateur le nombre de visites avec affichage de la page de résumé du panier.
Nous préférons le 1er mode de calcul plus exhaustif, car les internautes qui abandonnent leur panier ne vont pas toujours jusqu’à consulter cette page récapitulative, sauf si vous les y forcez en les renvoyant directement vers cette page après chaque mise au panier. La tendance actuelle étant plutôt à la notification dynamique de mise au panier, tout en restant sur la page produit, les internautes qui abandonnent leur panier ne voient pas systématiquement cette page récapitulative. Pensez à bien dissocier l’abandon de panier, de l’abandon de tunnel.
Une fois cet indicateur calculé, vous pourrez alors comparer la performance de votre site avec la moyenne des e-commerçants. Vous pouvez également être intéressé par la valeur de votre panier moyen et comment l’augmenter.
Les chiffres clés de l’abandon de panier
Le taux d’abandon de panier calculé précédemment a certainement de quoi vous effrayer, mais sachez que l’abandon de panier est un comportement très fréquent. On l’estime aux alentours de 68.53% (source : Baymard Institute, un institut d’études anglais indépendant). Il s’agit d’une moyenne issue de plus de 30 études différentes au cours des 10 dernières années. Qui plus est, ce taux a tendance à augmenter au fil des années, les études les plus récentes citant des taux avoisinant les 75% tous secteurs confondus.
Imaginez si 7 acheteurs sur 10 ayant rempli leur caddie en supermarché s’en aller en le laissant devant les caisses ! Si une forme de contrat social/moral empêche un tel comportement en points de vente physiques, il n’en est rien sur les sites de e-commerce où vos prospects ne sont en rien contraints.
7 internautes sur 10 mettant un de vos produits dans leur panier ne finaliseraient donc pas leur transaction. De quoi vous donner des sueurs froides… Surtout si vous mettez en parallèle ce chiffre avec celui du taux moyen d’achat au panier, de l’ordre de 9% seulement (source : emarketer). Pour enfoncer le clou, d’autres études ont cherché à quantifier le manque à gagner que représente l’abandon de panier. La dernière approximation de Forrester Research évalue à 18 000 milliards de dollars US les pertes chaque année, un chiffre qui devrait continuer à progresser à mesure que le e-commerce et le m-commerce se développent.
L’abandon de panier : une opportunité à saisir !
Si ces chiffres sont élevés, ils ne doivent pas vous paraître alarmistes. Bien que le taux d’abandon de panier soit un indicateur utile à piloter, surtout si vous entreprenez des actions d’optimisation de votre tunnel de commande, il ne résume pas à lui seul le processus de décision d’achat de l’internaute. Des études montrent en effet que même si la transaction n’est pas finalisée, l’ajout au panier traduit une intention. Autrement dit, un panier abandonné n’est pas automatiquement synonyme d’une vente perdue. Une étude de Seewhy (rachetée depuis par Hybris) révèle que ¾ des internautes ayant abandonné leur panier lors de la première visite prévoyaient de revenir sur le site ou en magasin soit pour réaliser un achat ferme, soit pour continuer leurs recherches qui conduiront éventuellement à un nouvel abandon de panier…
Cela est révélateur de la complexité du processus de décision d’achat, qui prend également du temps comme l’atteste cette même étude qui révèle que seulement 1% des visiteurs de votre site achètent lors de leur 1re visite et qu’il faut en moyenne 5 points de contact avant que l’internaute ne se décide à acheter. C’est pourquoi, plutôt que de considérer l’abandon de panier comme une malédiction, il faut le voir comme une opportunité, un premier moyen de jauger de l’intention de vos internautes.
En conclusion, si certains abandons de panier peuvent indiquer une insatisfaction vis-à-vis de votre offre, de vos produits et de vos services, d’autres sont simplement le signe précurseur d’une intention qui pourra se manifestera en achat en magasin ou en visites ultérieures. Les 3ème et 4ème billets de cette série couvriront justement ces 2 aspects :
Comment optimiser vos pages produits et votre tunnel de conversion pour limiter les abandons résultants de défauts de conception ou d’ergonomie ?
Comment concrétiser les intentions d’achat qui se cachent derrière certains abandons, notamment via les techniques de réactivation (display retargeting, email retargeting) ?
Grâce à ces conseils pratiques, vous ne ferez plus partie des 81% de responsables e-commerce qui considèrent qu’il est inutile de consacrer plus de temps aux internautes qui ne finalisent pas leur transaction. Mais avant d’aborder ces conseils, il nous parait nécessaire de rappeler les principales raisons de l’abandon de panier, car selon les symptômes les remèdes ne seront pas les mêmes…
Plusieurs études se sont penchées sur les raisons de ce comportement et, bien que leurs résultats ne soient pas tous identiques, les mêmes éléments ressortent à divers degrés. Après avoir interrogé un panel d’internautes ayant abandonné leur panier sur un site e-commerce, eMarketer a mis en évidence 5 principales raisons. Parmi ceux ayant abandonné leur panier :
57% ont déclaré ne pas être prêt à acheter, mais simplement vouloir avoir une idée du coût global incluant les frais de livraison.
56% ont déclaré ne pas être prêt à acheter, mais simplement vouloir sauvegarder leur panier pour plus tard.
55% ont considéré que le total, en incluant les frais de livraison, était trop important.
51% ont déclaré que le montant de leur commande ne les rendait pas éligibles aux frais de livraison offerts.
40% ont considéré avoir une mauvaise surprise en découvrant les frais de livraison trop tard dans le tunnel de commande.
Les résultats de cette étude mettent en avant 2 points intéressants :
Le rôle du panier d’achat n’est pas forcément celui qu’on croit. Alors que beaucoup d’e-commerçants considèrent le panier comme la première étape de leur tunnel de conversion, pour les internautes, il a souvent une tout autre fonction : il fait office de liste d’achat à conserver pour plus tard ou de moyen de comparer les prix en incluant les frais de livraison. Ce qui amène à repenser complètement le fonctionnement du panier d’achat en y incluant d’autres fonctionnalités.
Le rôle des frais de livraison est capital. Très clairement, le montant des frais de livraison, l’absence de mention de ces frais ou leur apparition tardive dans le tunnel de décision sont des freins majeurs à la conversion. Les masquer volontairement dans l’espoir d’amener l’internaute plus en avant dans le tunnel de conversion n’est pas une stratégie viable et se paie d’une façon ou d’une autre plus tard.
D’autres études, comme Statista, mettent en avant des points similaires ainsi que d’autres sources de friction, principalement liées à des problèmes d’utilisabilité même si ces derniers ne sont pas considérés comme une source majeure d’abandon de panier. Parmi ces facteurs, on notera des processus d’achat trop compliqués ou trop longs, nécessitant parfois la création d’un compte utilisateur, des problèmes d’ordre technique ou une confiance insuffisante dans la sécurité ou les garanties offertes par l’e-commerçant.
Comment limiter l’abandon de panier?
Il est maintenant temps de passer aux conseils pratiques. L’objectif est de pallier aux principaux défauts de conception et de s’assurer un processus de commande le plus fluide possible pour limiter les abandons de panier de personnes prêtes à acheter, mais qui ont renoncé du fait de problèmes rencontrés sur votre site.
1. Offrez les frais de livraison
Comme mentionné dans notre billet sur les raisons de l’abandon de panier, les frais de livraison constituent un frein majeur à la conversion. Une étude Forrester Research révèle que 40% des internautes qui abandonnent leur panier le font, car les frais de livraison ne sont pas offerts. TechCrunch relève également que 50% des sites e-commerce proposent aujourd’hui une livraison gratuite sous une forme ou une autre. Compte tenu du niveau de maturité et de concurrence de certains acteurs, comme Amazon, les internautes s’attendent à une livraison gratuite. Qui plus est, d’autres études ont montré que les internautes dépensés en moyenne 30% de plus lorsque les frais de livraison étaient offerts.
Donc, dans la mesure du possible prenez à votre charge les frais de livraison ou proposez des moyens de retraits qui donnent l’impression à l’internaute que la livraison ne lui coutera rien (ex : livraison en point retrait à proximité du domicile, click and collect, etc.).
Si vous ne pouvez pas offrir les frais de livraison toute l’année, organisez des périodes promotionnelles où vous ferez un effort particulier. Une étude UPS montre notamment que les commerçants qui offrent de temps en temps les frais de livraison voient leurs ventes grimper de 10 à 20% à ces périodes. Une autre possibilité est d’offrir les frais de livraison à partir d’un certain montant de commande pour maintenir une marge décente, augmenter son panier moyen, et faciliter le passage à l’acte de l’internaute motivé par vos produits. Une dernière alternative, si vous ne pouvez pas offrir les frais de livraison, consiste à proposer à l’internaute des incentives sous une forme ou une autre qui valoriseront son achat et feront passer la pilule des frais de livraison. Il peut s’agir d’un programme de fidélité, d’un bon de réduction pour un achat ultérieur, d’échantillons gratuits, etc.
2. Soyez transparent dès le début sur les frais de livraison
Les internautes veulent simplement savoir combien ils devront payer au total avant de se lancer dans votre tunnel de commande. Pour rappel, 37% des internautes qui ne finalisent pas leur transaction citent la découverte des frais de livraison tardivement comme la principale raison de leur abandon. Donc, plutôt que d’afficher les frais de livraison après s’être créé un compte, mentionnez-les le plus tôt possible. Il en va de même pour les taxes. Mentionnez toujours le prix toutes taxes comprises pour ne pas créer une désagréable surprise pour les internautes. 56% d’entre eux abandonnent en effet leur panier si l’e-commerçant leur présente des frais inattendus.
Le zoning de votre page produit est, à ce titre, capital. Vous devriez toujours indiquer le prix TTC et le montant des frais de livraison sur ce template de page. Si vous êtes en mesure d’offrir les frais de livraison, martelez-le également, à l’image de Sarenza. C’est un élément déterminant.
Vous pouvez aussi à l’instar de Pixmania, afficher les frais de livraison les moins chers (frais de livraison à partir de…) et un détail des options de livraisons avec les différents tarifs au survol de la souris. Notez également les frais de livraison expresse gratuits à partir du moment où l’internaute est membre du club VIPix et qui fait écho à un point évoqué précédemment : les incentives et programme de fidélité.
Les autres options de livraison sont accessibles en 1 clic avec cette popin
3. N’imposez pas la création d’un compte utilisateur pour pouvoir acheter
L’inscription sur un site est cause de l’abandon de panier dans 28% des cas. Se créer un compte rallonge en effet le processus de commande et impose une contrainte dès le début de celui-ci. Forcer les internautes à se créer un compte peut être synonyme de barrière comme le prouve une étude (User Interface Engineering) qui a démontré que supprimer la phase de création obligatoire d’un compte permettait d’augmenter de 45% le taux de conversion de certains e-commerçants.
Pour autant, la création d’un compte répond peut-être à d’autres objectifs marketing ou contraintes et s’avère dans certains cas indispensable. Heureusement, plusieurs alternatives sont envisageables. À l’instar d’Etam, vous pouvez rendre l’inscription facultative en rappelant néanmoins les bénéfices de se créer un compte (suivi des commandes, invitations aux ventes privées…). Vous satisfaisiez ainsi le plus grand nombre, aussi bien ceux qui ne souhaitent pas s’inscrire que ceux pour qui cela est indifférent ou au contraire ceux qui trouvent cela valorisant dans une logique de club ou de programme de fidélité.
Une autre option, plus insidieuse, mais tout aussi efficace, est de créer un compte automatiquement à l’internaute sans la présenter comme une étape en soi. Concrètement, il vous suffit, au moment où il renseigne ses coordonnées (nom, email, adresse…), de lui demander un simple mot de passe. Il aura conscience de se créer un compte, mais sera déjà suffisamment engagé dans votre tunnel de commande pour renoncer et surtout il n’aura pas à faire face à cette étape à part entière.
Une dernière possibilité consiste à demander la création du compte à l’issue de l’achat. Il sera alors plus facile d’inciter l’internaute à remplir cette étape, en lui rappelant que cela permettra notamment de suivre l’état de sa commande, d’accéder plus facilement au service support, etc.
4. Limitez le nombre d’étapes de votre tunnel de commande
21% des internautes qui abandonnent leur panier le font, car ils considèrent le processus de commande trop long. Avez-vous testé de réduire le nombre d’étapes de votre tunnel ou un tunnel en une seule étape, aussi appelé « one-step-checkout » ?
Attention toutefois, si certains tests ont montré une efficacité supérieure de ce type de tunnel donnant à l’internaute l’impression d’un processus plus court, d’autres ont démontré l’inverse, car moins d’information est demandée à chacune des étapes qui apparaissent alors plus simples à remplir. Chaque site étant différent, il faut tester ce qui convient le mieux à votre audience. Si vous optez pour plusieurs étapes, prenez soin de rappeler à l’internaute le nombre d’étapes auquel il doit s’attendre à l’aide d’une barre de progression et limitez à 3 le nombre d’étapes.
Vous pouvez aussi mettre en place un système de commande rapide à l’image d’Amazon pour vos clients ayant déjà enregistré leur moyen de paiement, ce qui leur permet de gagner encore plus de temps.
5. Limitez les distractions à chaque étape de votre tunnel de commande
Les distractions sont tous les éléments qui détournent l’internaute de l’action initiale qu’on attend de lui. Il s’agit d’éléments visuels, de messages, d’offres ou plus simplement d’éléments d’interfaces qui réclament un effort mental de sa part pour distinguer le message principal de tout ce qui se révèle être du bruit. L’attention qu’il porte à décrypter ces éléments est autant d’énergie perdue à analyser le message clé. Dans certains cas extrêmes, mais assez fréquents, ces distractions peuvent littéralement l’inciter à quitter la page pour aller consulter d’autres offres, comme dans l’exemple ci-dessous, où le bouton d’action pour entamer le processus de commande est noyé au milieu d’offres promotionnelles.
Pour limiter ces distractions, de nombreux sites vont jusqu’à supprimer les éléments de navigation habituels, réduisant ainsi les possibilités d’action de l’internaute au strict minimum, à savoir passer à l’étape suivante.
6. Multipliez les moyens de paiement
Proposez-vous les bons moyens de paiement pour vos différentes audiences ? Si vous avez une part importante de prospects venant de l’étranger, certains modes de paiement seront peut-être nécessaires (ex : American Express pour les Américains, achat sur facture ou prélèvement bancaire en Allemagne…). Analysez la provenance géographique de vos internautes et renseignez-vous sur les modes de paiement privilégiés dans chaque pays.
D’autres moyens de paiement universels et rapides, comme PayPal, peuvent aussi intéressés les internautes réfractaires à donner leur numéro de carte de crédit à des sites e-commerces peu connus ou manquant de légitimité. Certains internautes n’aiment tout simplement pas entrer de longs numéros de carte bancaire, qui plus est sur téléphone mobile, ou n’ont tout simplement pas leur carte à portée de main. Facilitez-leur la tâche.
N’oubliez pas non plus d’afficher la liste des moyens de paiement accepté pour rassurer vos internautes avant même qu’ils n’arrivent à l’étape de paiement.
Au moment du paiement, il n’est pas non plus inutile de leur rappeler toutes les options à disposition, comme le fait LDLC.com.
7. Rassurez vos internautes
Tous les sites e-commerce ne bénéficient pas de la crédibilité et de la notoriété d’Amazon, Cdiscount ou Vente Privée. Si vous êtes un e-commerçant peu connu, vous ne devez pas négliger la confiance que vous inspirez à vos internautes.
De nombreux éléments entrent en ligne de compte, mais vous pouvez déjà rassurer vos internautes en indiquant clairement sur votre site les différents moyens de vous contacter : numéros de téléphone et adresses email de contact (commercial, facturation, support…), adresse physique, etc. Si vous bénéficiez de tiers de confiance, n’hésitez pas à afficher ces labels ou sceaux sur les pages de votre tunnel de commande, en commençant par votre page panier.
Tous les éléments de nature à rassurer vos internautes doivent figurer sur cette page, à l’image de Zalendo qui commence par rappeler à ses internautes les points clés de son offre : livraison et retour gratuit, satisfait ou remboursé sous 30 jours, etc. Notez également l’ajout de la date de livraison estimée pour répondre à une interrogation légitime des internautes ainsi que des badges de réassurance (respect de la charte Fevad, Trusted Shops).
8. Soignez vos call-to-action
Une fois sur la page panier, l’internaute identifie-t-il en quelques dixièmes de seconde, l’action qui est attendue de sa part ? Travaillez la position de votre bouton « Commander » ou « Poursuivre » et assurez-vous qu’il soit visible au-dessus de la ligne de flottaison, sans avoir à scroller. Au besoin, répéter le bouton, avant et après le tableau récapitulatif des produits mis au panier.
La visibilité du bouton tient également à son contraste. Le code couleur utilisé sur votre site met-il suffisamment en avant ce bouton et se distingue-t-il des autres éléments d’interface présents sur la page ? Si vous avez d’autres boutons cliquables, établissez-vous une hiérarchie visuelle permettant d’identifier rapidement le bouton principal ?
Dans l’exemple ci-dessous, le style appliqué à chaque lien ne fait en rien ressortir le bouton permettant de passer à l’étape suivante et les options d’up-selling sont trop mises en avant, de même que la possibilité d’entre un code de réduction.
9. Repensez les fonctionnalités autour du panier d’achat
Lorsque nous avons abordé les principales raisons de l’abandon de panier, nous avons évoqué le fait que les internautes considéraient parfois le panier d’achat comme un outil pour mettre de côté les produits intéressants et les comparer ultérieurement. Très clairement, ils en détournent l’utilisation, ce qui peut fausser vos analyses si vous vous basez sur le taux d’abandon de panier pour optimiser votre tunnel de conversion. Ce comportement ne traduit en effet ni un désintérêt pour vos produits ni des problèmes d’ergonomie de votre tunnel de commande. Mieux vaut donc tenter d’isoler ce type de comportement en proposant des fonctionnalités qui y répondront. L’analyse de votre taux d’abandon n’en sera que plus juste.
De nombreux sites ont déjà intégré cet aspect en proposant des fonctionnalités de mises en favoris ou de création de liste d’achat. Le tracking et l’analyse de l’utilisation de ces fonctionnalités peuvent vous apporter beaucoup d’information sur l’intention de l’internaute et l’état d’avancement de sa décision d’achat. Est-il là pour acheter ou juste se renseigner ?
La réponse vous apportera un éclairage intéressant sur votre taux d’abandon de panier et sur la démarche à suivre pour réactiver les internautes n’étant pas allés jusqu’à la transaction. Nous aborderons justement ce point spécifique dans le 4ème et dernier billet de cette série.
10. Pensez au remarketing sur site !
Par remarketing sur site, nous incluons tous les outils permettant d’identifier en temps réel le moment où l’internaute perd en engagement, est sur le point d’abandonner son panier ou de quitter le site. Une fois cette intention détectée, vous le réengagez avec un message personnalisé compte tenu de son historique de navigation et du contenu de son panier. Il peut s’agir de lui proposer une incentive pour l’inciter à convertir (ex. : frais de livraison offerts si le montant de son panier dépasse un certain seuil, coupon de réduction, etc.) ou simplement récupérer son adresse email pour le réengager ultérieurement via d’autres canaux. Des solutions comme AB Tasty vous aident à mettre en place de tels scénarios de réactivation personnalisés et en temps réel, de manière très simple, sans avoir à intervenir sur le code de vos pages web et à faire appel à votre équipe technique.
Autres techniques pour réactiver les internautes ayant abandonné leur panier
Les internautes n’achètent pas d’emblée lors de leur première visite. Si 70% abandonnent leur panier, c’est en grande partie parce qu’ils ne sont pas prêts à acheter et doivent encore murir leur réflexion. Cela veut-il qu’il faille se désintéresser de ces internautes et ne rien faire ? Non, plusieurs techniques peuvent être activées après que l’abandon de panier ait eu lieu pour réengager les internautes. On en retiendra principalement 2 : le retargeting publicitaire et les programmes de réactivation par email.
Retargeting publicitaire
Le retargeting publicitaire consiste à garder trace des internautes qui visitent votre site et mettent un produit au panier puis à leur diffuser une publicité alors qu’ils consultent d’autres sites. L’objectif est multiple : augmenter la présence à l’esprit de votre marque pour l’internaute qui n’est plus en phase de recherche, s’associer à des supports publicitaires parfois haut de gamme qui peuvent améliorer votre crédibilité si votre marque est peu connue ou encore pousser une incentive sur le contenu du panier abandonné pour inciter à la revisite et à la conversion. Vous avez effectivement toute latitude pour cibler les internautes (ex. : uniquement ceux ayant mis un certain montant dans leur panier ou une certaine catégorie de produit) et adapter la création publicitaire en jouant sur la personnalisation des messages (ex. : réutiliser le visuel du produit qui avait été mis au panier, etc.).
Plusieurs solutions de retargeting existent sur le marché français : Criteo, Next Performance, AdRoll, Google, etc. Elles fonctionnent globalement toutes de la même manière : quand vous allez sur un site e-commerce, le prestataire de remarketing pose un cookie sur votre ordinateur avec les produits vus et/ou mis au panier (ex. : des chaussures de sport Nike bleues). Quand vous allez sur un site web partenaire publicitaire de ce prestataire, le serveur du site lit le cookie, se rend compte que vous êtes passé sur le site e-commerce et affiche une publicité pour des chaussures de sport Nike bleues.
Quelle est l’efficacité du retargeting publicitaire sur l’abandon de panier ? En moyenne, le taux de clic d’une campagne display classique varie entre 0.05% et 0.1% alors que pour le retargeting, le taux de clics peut doubler et atteindre 0.2%. Si on s’intéresse au taux de conversion, on constate des taux pouvant aller jusqu’à 20% pour le trafic retargeté alors que la moyenne s’établit à 2% pour le trafic classique.
Programmes de réactivation par email
Une autre solution pour inciter les internautes à revenir sur le site finaliser leur achat consiste à leur envoyer un email de type transactionnel. L’objectif est de leur envoyer des relances par email échelonnées dans le temps. Lors de la 1ère relance, vous leur rappellerez par exemple le contenu de leur panier, puis vous pourrez leur proposer une offre promotionnelle ou un code de réduction dans un 2ème temps pour les inciter à convertir. De la qualité de votre scénario de relance dépendra l’efficacité de votre programme de réactivation. Deux critères sont notamment à prendre en compte : le timing d’envoi et le contenu de l’email.
Le délai idéal pour le 1er envoi semble être de moins de 24 h après la visite. Une étude d’Hybris a notamment démontré que 72% des internautes ayant abandonné leur panier et étant revenu naturellement finalisé leur transaction naturellement l’ont fait dans les 24 h suivant leur mise au panier. Mais l’étude montre également qu’il peut s’écouler 2 semaines pour que 95% de ces internautes finalisent leur transaction. Un seul email n’est donc pas suffisant. Le nombre et la fréquence de vos envois dépendront bien sûr du comportement de visites de vos acheteurs.
Concernant le contenu de l’email, il est conseillé d’insérer le visuel du/des produit(s) mis au panier pour personnaliser au maximum le message. Des éléments de réassurance sur la livraison, les moyens de paiement et bien sûr un call to action pour inciter l’internaute à retourner sur le site doivent bien sûr être présents. N’oubliez pas de préciser à l’internaute que son panier a été sauvegardé et qu’il pourra le récupérer en un clic. D’ailleurs, l’URL de destination du call to action peut renvoyer vers une page panier pré-rempli. Cette option peut, en revanche, être trop intrusive si le montant du panier est élevé et contient des produits complexes demandant plus de réflexion avant achat. Il est alors plus judicieux de renvoyer l’internaute sur la page produit reprenant l’argumentaire commercial (fiche technique, présentation vidéo, avis clients, etc.). Plus vous fournirez d’information sur le produit, plus vous apporterez à l’internaute les informations nécessaires à sa prise de décision. Intégrez également d’autres éléments pour inciter l’internaute à agir rapidement : rappel de l’état des stocks, offre tarifaire limitée dans le temps, etc. Les remises sont un levier très fort, 54% des internautes déclarent en effet être prêts à acheter des produits abandonnés dans leur panier si ces derniers étaient proposés moins chers.
Quelle est l’efficacité de ces programmes de réactivation par email ? Selon SaleCycle, un fournisseur de solutions de remarketing, 46% des emails de réactivation seraient ouverts et 13% cliqués. Un tiers de ces clics amènerait effectivement à un achat. Plus globalement, un programme de réactivation par email générerait entre 4.5 et 6% de ventes additionnelles.
Bien sûr, pour qu’un programme de réactivation par email soit applicable, vous devez avoir capturé l’adresse email de l’internaute. Si l’utilisateur a déjà un compte et est identifié, cela ne pose pas de problème. Dans le cas contraire, essayez de collecter rapidement son adresse avec un tunnel en plusieurs étapes. S’il ne va pas au-delà de l’étape de spécification de ses coordonnées (prénom, nom, adresse, email…), vous aurez au moins le moyen de le relancer. Malheureusement, 85% des internautes qui abandonnent leur panier restent anonymes. Les programmes de réactivation par email sont donc difficilement « scalables » et doivent être utilisés conjointement avec le retargeting publicitaire ou une autre forme de remarketing sur site, comme évoqué dans notre précédent article.
Adaptez vos leviers au contexte !
En conclusion, il est important de dissocier les abandons de panier (les internautes n’étant pas rentrés dans le tunnel de commande) des abandons de tunnel (ex. : l’internaute s’est créé un compte, à rentrer ses coordonnées, etc.). Ces 2 comportements révèlent des différences de maturité dans le processus de décision d’achat, que vous n’adresserez pas de la même façon. Selon les cas, vous serez amenés à activer tel ou tel levier de remarketing ou à adapter vos messages selon la typologie d’abandon.
Saviez-vous qu’il ne suffit que de 90 secondes pour que les utilisateurs se forgent une opinion sur votre marque ? Et si nous vous disions que cette opinion se joue en grande partie purement et simplement sur les couleurs que vous avez choisies ? En matière de call-to-action, nous avons tendance à nous focaliser sur trois aspects bien précis : la couleur, l’emplacement et le texte. Mesdames et messieurs, roulement de tambour : aujourd’hui, nous allons vous faire découvrir les meilleures teintes pour vos CTA !
Cela étant dit, quel est le point commun entre Yoda, Kermit la grenouille et la Cité d’Emeraude ? La couleur verte, évidemment ! Tout un tas d’images positives sont associées à cette couleur, ce qui explique pourquoi c’est le premier choix de n’importe quelle équipe marketing au moment de concevoir un site web.
Cependant, nous savons qu’en ce qui concerne les meilleures pratiques pour les call-to-action, rien n’est jamais tout noir ou tout blanc. Le vert l’emporte-t-il toujours ? Quelles autres alternatives produisent les meilleurs taux de clics ? Existe-t-il réellement une couleur pour les gouverner toutes ?
Alors… Mythe ou réalité ? Découvrons si dans le domaine du CRO, les CTA verts donnent réellement les meilleurs résultats.
La puissance de la psychologie des couleurs
Tout professionnel du marketing digne de ce nom est capable de se lancer dans de longues diatribes pour vanter les mérites de l’influence sociale, du retargeting et du sentiment d’urgence afin de booster les taux de conversion. Pourtant, savoir quelle est teinte la plus adaptée pour les CTA reste source de débats.
Les couleurs jouent un rôle essentiel dans nos décisions quotidiennes en éveillant diverses pulsions inconscientes. Si un débat sur la couleur d’une robe a suffit a faire exploser internet, il est assez clair que les couleurs sont un élément vital pour définir la perception de votre marque.
Les coloris d’un produit sont-ils capables de nous inciter à acheter un article plutôt qu’un autre ? Qu’en est-il des couleurs d’un logo ? Ou même encore, la couleur d’un CTA ? La réponse est oui ! Si vous visez juste, vous vous rendrez compte qu’il est plus facile que vous ne l’imaginiez de guider les choix de vos clients.
En quoi la psychologie des couleurs influence les décisions d’achat ?
Avant de nous plonger dans le monde des CTA (et de leurs couleurs de prédilection), découvrons d’abord de quelle façon les couleurs peuvent jouer sur les émotions des utilisateurs.
« La peinture est la profession de l’homme aveugle. Il ne peint pas ce qu’il voit, mais ce qu’il ressent, ce qu’il raconte lui-même de ce qu’il a vu. »
– Pablo Picasso
Pour résumer, la psychologie des couleurs explore en quoi les différentes émotions et associations rapportées à chaque couleur influent sur les décisions des gens. Les professionnels du marketing sont dans la confidence depuis des dizaines d’années et ont tiré parti de ce savoir pour améliorer les achats et optimiser leurs efforts de personnalisation.
Plusieurs raisons poussent de nombreuses entreprises à choisir des CTA verts. Grâce aux multiples associations positives liées à cette couleur (sécurité, équilibre, confiance, etc.), beaucoup misent sur sa capacité à rassurer les clients anxieux le long du tunnel d’achat.
Dans le domaine de l’e-commerce, la persuasion est un ingrédient clé pour guider les utilisateurs. Comme nous sommes des êtres visuels, un design stratégique pourrait très bien être la clé d’une nouvelle ère pour votre marque ! Cette infographie d’Ecommerce Nation et de Kissmetrics décompose les effets des couleurs sur le comportement du client :
Le vert règne en maître sur les boutons cliquables : cela semble inévitable que la plupart des sites que vous visitez soient inondés par cette teinte. Jour après jour, nous sommes entourés par des rappels constants de tout l’imagerie toujours positive associée à cette couleur. Feux de signalisation ou marque verte pour cocher une case, les utilisateurs ont un message gravé à l’esprit : pour avancer, nous croyons en la couleur verte.
Comme nous l’avons déjà mentionné, il semblerait que ce soit une valeur plutôt sûre. Pourtant, avant d’oublier toute prudence et de suivre le mouvement, gardez en tête qu’il n’existe pas de solution toute faite. Prenez l’exemple des marques de luxe : quand avez-vous vu un CTA vert sur leurs sites ? Difficile de s’en souvenir, pas vrai ? C’est probablement parce les supermarchés et les magasins discount ont fait de ces grands boutons verts l’unes de leurs marques de fabrique, forçant ainsi les entreprises haut de gamme à abandonner ce design.
Avant de sauter le pas, passons en revue les quatre critères à garder à l’esprit lorsque vous choisissez une couleur pour votre CTA :
Le contexte est roi: Respirez profondément. En sachant tout ce qui se joue sur cette simple décision, le choix peut paraitre intimidant. Il ne faut pas seulement que cela corresponde à votre buyer persona, la couleur doit aussi s’accorder avec celle de votre marque, avec le design de votre site web… En plus de tout cela, il est presque impossible de savoir si le nouveau CTA est la raison d’une augmentation des conversions ! Heureusement, vous pouvez toujours vous fier aux tests A/B pour optimiser considérablement vos efforts et obtenir des preuves probantes, appuyées par des données.
Il faut que ça se voit : Comment attire l’œil de votre visiteur ? Avec un CTA qui se démarque, bien sûr ! Il peut être judicieux d’augmenter le contraste et cela améliorera probablement le taux de conversion. Les couleurs complémentaires (celle placés à l’opposé de votre couleur dominante sur le cercle chromatique) et les couleurs triadiques (une couleur parmi les deux placées à équidistance de votre couleur dominante sur le cercle chromatique) sont vos meilleures alliées.
Des designs cohérents : Les professionnels du marketing peuvent jouer sur la signification que les clients associent à certaines couleurs. Un bon exemple est l’utilisation de nuances bleues pour les hyperliens. Le lien (désolé du jeu de mot ☺) entre les deux nous fait automatiquement croire que le texte nous dirigera vers un autre site. Pour cette raison, il est essentiel de suivre ces principes pour chaque page de votre site web : il faut respecter les couleurs utilisées pour chaque action et se rappeler qu’un site bien conçu rend les clients heureux.
Un mot d’ordre, la simplicité : Combien de fois avez-vous parcouru un site web aux couleurs mal assorties, criardes et clairement discordantes ? Ce sont les tentatives bâclées d’équipes marketing paresseuses pour retenir l’attention de leurs utilisateurs… Ce qui ne fonctionne que quelques secondes ! Après cela, leur design sombre dans un abîme de crédibilité et d’image de marque entachées. Investissez dans votre design et observez les conversions affluer !
Conclusion: quelle couleur offre les meilleures conversions ?
Un bouton de call-to-action fait certes partie des nombreux éléments d’une stratégie CRO gagnante, mais il n’en reste pas moins crucial. N’oubliez pas que chaque site web est unique : c’est pourquoi les couleurs adaptées à chacun varient ! Ce qui peut faire doubler ou même tripler vos ventes sera peut-être un échec pour vos concurrents. Quel casse-tête pour les équipes marketing !
Gardez à l’esprit que les principes de base de la psychologie des couleurs (ex : le vert renvoie à un sentiment de confiance, à la santé, au mouvement) peuvent servir de point de départ à vos hypothèses. Vous devez effectuer des tests pour vérifier si ce principe s’applique bien à votre audience spécifique et à votre site web, tout en tenant compte du design de votre site web et de la charte graphique (la couleur ressortira-t-elle suffisamment ? Est-ce qu’elle va jurer ou être bien assortie ?) ; du contexte de votre marque (reprenons l’exemple des CTA verts associés à la grande distribution et qui sont par conséquent évités par l’industrie du luxe) ; et de votre audience (chaque culture a une interprétation différente des couleurs : il est donc important de prendre en compte vos utilisateurs en concevant votre site).
Dans tous les cas, si vous vous sentez un peu dépassé par la manière d’utiliser et de choisir les couleurs pour vos CTA, il n’y a rien à craindre : les tests A/B sont là pour vous aider ! Même s’il s’agit bien d’un mythe de croire que les CTA verts fonctionnent toujours mieux, ils constituent un bon point de départ pour vos tests car ils peuvent souvent fonctionner !
Optimiser son taux de conversion représente pour nombre de responsables marketing un enjeu critique. Encore faut-il comprendre ce qui se cache exactement derrière ce terme et comment le calculer. Bonne nouvelle : les outils existent non seulement pour mesurer au plus juste vos taux de conversion mais surtout vous aider à les optimiser !
Comment calculer vos conversions
Avant d’aborder la formule de calcul, il est essentiel de d’abord définir ce qu’on entend par « conversion ». Il s’agit d’un terme large qui peut faire référence à de nombreuses actions, depuis l’inscription à la newsletter, l’achat d’un produit ou d’un service, le téléchargement d’un livre électronique, le remplissage d’un formulaire, etc.
En somme, une conversion se produit lorsqu’un visiteur effectue une action souhaitée sur un site web.
Ce qui signifie que pour calculer un taux de conversion, vous devez savoir ce que vous essayez de mesurer. Il s’agit d’avoir des objectifs commerciaux clairement définis et de pouvoir les traduire en statistiques web quantifiables.
Pour déterminer un taux de conversion, divisez le nombre d’objectifs atteints dans une période donnée par le nombre total de visiteurs de votre site web, puis multipliez ce nombre par 100.
Taux de conversion = (Nombre de conversions ou d’objectifs atteints / Nombre total de visiteurs) * 100
Donc, imaginons que votre landing page compte 16 982 visiteurs et que 3 604 d’entre eux ont effectué l’action souhaitée, alors votre taux de conversion est de 21,22%.
Comment suivre vos conversions
Vous pouvez configurer un système de suivi des taux de conversion à l’aide des outils suivants :
Google Analytics et AdWords. Ces outils collectent de grandes quantités de données brutes, alors n’oubliez pas de définir des filtres et de vous concentrer sur des ensembles de données spécifiques. Vous risquez sinon de manquer certaines informations clés liées à vos objectifs.
Heatmaps ou cartes thermiques. Cette fonction capture les mouvements oculaires et les clics effectués par les utilisateurs sur votre site web. Ces informations peuvent vous permettre d’identifier sur vos pages les éléments les plus performants ou, au contraire, les moins efficaces afin d’orienter votre stratégie d’optimisation.
Les heatmaps mettent en évidence l’engagement et l’intérêt des utilisateurs sur les pages web
Outil d’enregistrement et de replay de session. La relecture des sessions utilisateur met en lumière la manière dont ils naviguent et interagissent avec votre site. Observer l’expérience utilisateur en action peut vous aider à identifier les bugs que vous auriez manqués ou à comprendre pourquoi les taux de rebond sont élevés dans certaines sections spécifiques de l’entonnoir.
Enquêtes de satisfaction client ou Net Promoter Scores. Les deux mesurent à quel point vos clients sont satisfaits de votre entreprise et dans quels domaines vous pouvez vous améliorer. Il est essentiel de vous concentrer sur l’expérience client pour maintenir et générer davantage de conversions. Le joaillier londonien Taylor & Hart a par exemple utilisé les commentaires de ses clients pour transformer son processus de fabrication, doublant ainsi son chiffre d’affaires annuel à 4,5 millions d’euros.
Quel taux de conversion peut être considéré comme bon ?
C’est une question fréquente et la meilleure réponse est la suivante : elle varie considérablement d’un secteur à l’autre.
Unbounce a ainsi analysé plus de 64 000 landing pages dans 10 secteurs à forte consommation. Constat : il apparaît qu’un taux de conversion de 12% constitue un bon standard pour les pages générant des leads.
Vous pouvez également vous reporter ci-dessous au tableau de l’étude Marketing Sherpa indiquant les taux de conversion moyens pour les ventes en ligne, variant selon le produit.
Taux de conversion moyens pour les produits e-commerce
Bien que ces statistiques puissent être utiles pour établir une base de référence, elles ne doivent pas être traitées comme la clé de voûte de votre entreprise.
Peep Laja, Fondateur de ConversionXL, a partagé son sentiment à ce sujet, à savoir :
« Even if you compare conversion rates of sites in the same industry, it’s still not apples to apples. Different sites have different traffic sources (and the quality of traffic makes all the difference), traffic volumes, different brand perception and different relationship with their audiences. »
Que l’on pourrait traduire par :
« Même si vous comparez les taux de conversion de sites web d’un même secteur, il ne s’agit pas toujours de comparer des pommes avec des pommes. Qui dit différents sites, dit sources de trafic différentes (et la qualité du trafic fait toute la différence), volumes de trafic différents, perception de marque différente et relations différentes avec leur public. »
Alors, quelle est la marche à suivre ?
Tout d’abord, ne suivez pas aveuglément les chiffres que vous êtes supposé avoir acceptés. Restez informés, mais n’oubliez pas que la seule chose que vous avez à faire est de dépasser les taux de conversion que vous avez atteints le mois dernier. Voilà comment vous vous améliorez.
Mais existe-t-il une méthode pour y parvenir ? On vous en dit plus dans la suite de l’article.
Comment améliorer vos taux de conversion ?
Il existe de nombreuses méthodes pour booster vos taux de conversion. Vous trouverez ci-dessous celles qui sont les plus efficaces et plébiscitées.
L’A/B Testing
L’A/B testing compare deux versions différentes d’une même page web ou d’une application pour vérifier laquelle performe le mieux. D’un point de vue des conversions, cela vous donne la possibilité de vous montrer créatif, et d’explorer de nouvelles et meilleures façons de capter des prospects.
Fait amusant : la réalisation de tests A/B a aidé l’équipe de l’ancien président américain Barack Obama à générer 60 millions de dollars supplémentaires !
Pour commencer avec l’A/B testing, essayez de vous concentrer sur les principaux éléments de la page, tels que :
Titres et page de contenu : un titre doit être convaincant et directement lié à l’offre principale de la page. Expérimentez avec des titres longs et courts, avec ou sans sous-titres. Optez pour un contenu simple, succinct et numérisable.
Proposition de valeur : affinez et articulez votre offre pour qu’elle fasse écho aux attentes des prospects. WiderFunnel a aidé l’équipe des Sims 3 à augmenter l’enregistrement de ses jeux et à atteindre un taux de conversion de 128 % en améliorant leur proposition de valeur.
Médias visuels : images, vidéos – découvrez ce qui séduit vos clients. eToro a vu ses conversions bondir de 30 % après avoir ajouté une vidéo à sa landing page.
Mise en page : chaque page doit être bien conçue, esthétique et fonctionnelle. Travaillez sur la hiérarchie visuelle et utilisez l’espace blanc et les couleurs. Vous allégerez ainsi la charge cognitive pour le visiteur.
Bâtir la confiance
C’est la base, mais c’est l’une des choses les plus importantes que vous puissiez réaliser. Tout d’abord, il s’agit de mettre en valeur la sécurité de votre site.
84 % des individus n’effectueront aucun achat s’ils ont affaire à un site web non sécurisé. Si votre site ne semble pas fiable, il vous en coûtera d’autant plus cher. Pensez alors à intégrer les éléments suivants :
Ajoutez des sceaux de sécurité (représentés par l’icône « cadenas ») sur les pages de paiement pour garantir que les données et les informations confidentielles du client sont entre de bonnes mains.
Ne demandez pas trop d’informations dans les formulaires. Contentez-vous de demander le strict nécessaire.
Soyez accessible. Répondez aux requêtes entrantes et le plus tôt sera le mieux.
Présentez votre équipe de rêve. Montrez les formidables compétences de votre équipe pour mieux établir votre crédibilité.
Vous devez ensuite instaurer la confiance dans vos produits ou services, ainsi que la satisfaction des clients qui va avec. Voici quelques façons de procéder :
Ajoutez des avis clients. Des études montrent que près de 70 % des acheteurs en ligne passent en revue les produits avant d’effectuer un achat. Ils font également confiance aux avis 12 fois plus qu’aux descriptions de produits fournies par les fabricants.
Les commentaires positifs des clients jouent un rôle essentiel pour générer de nouvelles perspectives d’achat
Publiez des histoires clients et des études de cas : les clients veulent voir vos précédents succès avant d’investir dans votre produit ou votre service.
Une enquête SalesForce réalisée auprès de plus de 7 000 consommateurs a révélé que 57 % d’entre eux sont prêts à partager leurs données personnelles en échange de remises et d’offres personnalisées. Selon une autre étude de Deloitte, les individus ne veulent pas seulement une communication personnalisée, mais également des produits et services qui leur sont adaptés. Pour augmenter les conversions, vous devez donc proposer des offres contextuellement pertinentes.
Comment personnaliser vos expériences client ? Grâce au ciblage comportemental (segmentation des audiences en fonction de leur comportement en ligne). Pour établir des personas, vous devez collecter les mesures suivantes :
Historique de navigation
Type d’appareil utilisé
Comportement de session (pages vues, recherches sur site, etc.)
Localisation géographique
Historique d’achat
Vous pouvez ensuite utiliser ces données pour :
Vendre des produits en cross-sell et en upsell : la recherche effectuée par Segment a révélé que 49 % des consommateurs ont acheté un produit qu’ils n’avaient pas initialement prévu d’acheter après avoir reçu une recommandation personnalisée.
Amazon utilise la personnalisation de façon magistrale pour recommander des produits aux clients
Utiliser du contenu dynamique : c’est ce qu’on appelle le marketing de contenu adaptatif. En fonction de l’historique / de l’emplacement de vos clients, vous pouvez afficher du contenu susceptible de les intéresser (par exemple, les marchands de vêtements peuvent présenter des tenues qui correspondent à la météo correspondant au lieu de localisation de l’utilisateur).
Réengager vos clients pour réduire l’abandon du panier : incitez les utilisateurs à acheter sur vos pages de paiement avec des fenêtres contextuelles, des rappels, etc. Créez un sentiment d’urgence parce que la peur de manquer (FOMO fear of missing out) est réelle !
Nykaa encourage les consommateurs à acheter davantage de produits pour éviter les frais d’expédition
Discutez en live
Nous échangeons en permanence avec notre famille et nos amis via des applications de messagerie. Pourquoi ne pas faire la même chose pour les marques avec lesquelles nous faisons affaire ?
Dans une étude effectuée par Twilio, 9 consommateurs sur 10 souhaitaient pouvoir communiquer avec les entreprises par messagerie.
L’utilisation d’un outil de chat en direct peut permettre de fournir un service personnalisé et en temps opportun à vos clients. Il peut également stimuler les conversions en accélérant les processus pour les clients potentiels. Apparemment, les visiteurs d’un site internet sont plus susceptibles à 82% de devenir clients s’ils ont d’abord échangé avec vous.
De plus, une autre enquête a révélé que 63% des clients sont davantage susceptibles de retourner sur un site web qui dispose d’une option de chat en direct.
De plus, Forrester a noté que le chat en direct entraînait une augmentation de 48 % des revenus par heure de chat et une augmentation de 40 % du taux de conversion.
Conscients des avantages que représente un chat en direct avec les clients en matière de conversion, les spécialistes du marketing adoptent de plus en plus ce système et peuvent alors constater les résultats. Selon Intercom, Tradeshift a ainsi augmenté ses opportunités de vente de 32 % grâce chat en direct.
Mais le simple fait d’avoir un outil de discussion en direct ne suffit pas. Voici quelques bonnes pratiques à suivre :
Placez l’outil de chat sur des pages à forte intention sur lesquelles les clients sont susceptibles d’attendre une réponse en temps réel. Pour les marques e-commerce, il pourrait s’agir de la page de paiement : les clients peuvent en effet avoir des questions de dernière minute concernant la livraison, les retours, etc. Pour les entreprises B2B, il s’agit davantage des pages Tarifs.
Utilisez de vrais noms et des visages pour donner une touche humaine et rendre les conversations virtuelles plus personnelles.
Répondez rapidement et / ou définissez des délais d’attente réalistes. La principale raison pour laquelle les internautes cliquent sur l’option de chat en direct est qu’ils attendent des réponses immédiates. Si quelqu’un vous contacte en dehors des heures de bureau, utilisez un bot pour afficher le temps de réponse moyen ou lui demander ses informations de contact afin de suivre sa demande.
Le bot opérateur d’Intercom en action
En conclusion
Pour atteindre vos objectifs de taux de conversion, vous devez en premier lieu définir clairement vos objectifs commerciaux. Un point essentiel qui déterminera les métriques que vous allez suivre et les stratégies d’optimisation à mettre en œuvre.
N’oubliez pas, bien qu’il soit important de vous tenir informé du taux de conversion de référence de votre secteur, ne tombez pas dans le piège de la mise en œuvre de conseils généraux d’experts. Utilisez plusieurs outils et points de données pour comprendre les motivations de vos clients. L’écoute de vos clients reste le meilleur moyen de générer des conversions.
Vous avez une ou plusieurs landing pages en ligne mais les performances ne sont pas forcément à la hauteur de vos attentes ? Vous vous demandez comment vous pourriez générer plus de ventes Nous avons peut-être la solution pour vous
L’optimisation de votre landing page peut augmenter votre trafic et votre taux de conversion de façon significative.
Un meilleur taux de conversion vous amènera plus de leads et donc plus de clients : vous augmenterez votre ROI sans forcément devoir payer pour attirer davantage de visiteurs.
Pour vous aider à augmenter vos ventes et optimiser votre landing page, voici 20 astuces à mettre en place dès maintenant sur votre site Internet.
Pour faciliter votre compréhension, nous avons segmenté ce guide en 4 chapitres :
Optimiser votre design
Travailler votre marketing
Miser sur la confiance
Améliorer votre SEO
La prise en compte de ces 4 thématiques va vous aider à cerner les changements à mettre en place sur votre site et à augmenter votre taux de conversion.
Si, à ce moment, vous vous demandez ce qu’est une landing page, nous vous conseillons d’abord de lire notre article sur la définition d’une landing page efficace.
Optimiser le design de sa landing page
Le design de vos landing pages définit l’attractivité visuelle de votre site. Cela peut paraître évident, mais de nombreux sites e-commerce négligent certains aspects pourtant cruciaux du design de leur landing page.
Pour améliorer votre design, voici quelques conseils.
1. Harmonisez les couleurs de votre thème
Beaucoup de sites abusent de l’utilisation injustifiée d’une palette de couleurs beaucoup trop grande.
En conséquence, les différents éléments de votre design sont mal mis en valeur à cause de l’absence de hiérarchie dans les couleurs.
En uniformisant la palette de couleurs que vous utilisez, vous pourrez faire ressortir plus facilement des éléments importants comme les call-to-action, les formulaires de contact ou encore vos boutons d’ajout au panier.
source: dropbox.com
Sur Dropbox, le design se focalise sur deux couleurs : le texte ressort mieux et le formulaire placé sur la droite est fortement mis en valeur.
2. Soignez vos titres
Les titres (« headlines ») en Anglais sont le nerf de la guerre des landing pages.
Votre mission : faire en sorte de transmettre votre proposition de valeur de la façon la plus claire et explicite possible.
Ne bâclez pas la rédaction de vos titres (et si besoin, embauchez un copywriter) car ce sont eux qui transmettent aux visiteurs la plus-value de vos produits ou services.
source: mixbook.com
En seulement 6 mots, Mixbook parvient à transmettre un message solide et vendeur aux visiteurs : des albums photos faciles à créer et faits avec amour.
3. Simplifiez la navigation
Une landing page trop compliquée avec trop de boutons et de liens sortants diminue votre potentiel flux de nouveaux clients : faites simple et efficace tout en focalisant la page sur un message précis : ne surchargez pas d’informations, d’images ou de liens au risque de faire fuir un bon nombre de visiteurs.
4. Utilisez des images et des vidéos
Selon Kissmetrics, l’utilisation de vidéos pour vos produits peut augmenter les chances d’ajout au panier de 65%-80% : une opportunité qu’il serait dommage de rater !
En ajoutant des éléments visuels pertinents, vous permettez aux visiteurs de se projeter davantage sur vos produits et services.
5. Surveillez votre ligne de flottaison
Ce qui se situe au-dessus de la ligne de flottaison (« above the fold » en Anglais) désigne les éléments qui apparaissent en premier sur votre page sans que vos visiteurs aient besoin de scroller.
Généralement, on constate que peu de visiteurs daignent « scroller » : il est donc impératif de soigner la partie au dessus de la ligne de flottaison pour « capturer » un maximum de visiteurs le plus rapidement possible.
Pour garantir un maximum de conversion, il est important d’afficher votre call-to-action, votre headline principale et éventuellement quelques « avantages » à ce niveau.
6. Jouez sur la symétrie et l’utilisation de listes
Le cerveau humain aime la symétrie : il l’associe à la droiture, au fonctionnement normal des choses.
Sachant cela, vous pouvez structurer votre landing page de façon à ce qu’elle soit « plaisante » à naviguer en jouant sur les contrastes, la symétrie et l’utilisation habile des couleurs.
Pour mettre en valeur vos arguments de vente, partez de la psychologie humaine : nous avons tendance à « scanner » un texte rapidement lorsque nous arrivons sur une page : inutile donc de rédiger de gros paragraphes de texte indéchiffrables : jouez sur la clarté !
Pour les listes, vous pouvez utiliser :
Des bullet points
Des tirets
Des flèches
Des numéros
7. Soignez l’expérience utilisateur sur mobile
C’est connu, Google pénalise fortement les sites Internet non responsive. Assurez-vous donc que votre contenu s’affiche bien et rapidement sur toutes les plateformes disponibles.
Vous pouvez utiliser ces 2 outils de Google pour tester le responsive et la vitesse :
Mobile-Friendly Test de Google
PageSpeed de Google
Travailler son marketing pour optimiser sa landing page
Quels que soient les efforts que vous fournissez en termes d’acquisition de trafic : ceux-ci seront fournis en vain si vous n’optimisez pas les aspects marketing de votre landing page.
Le but est toujours le même : convertir le maximum de visiteurs (issus de tous les canaux d’acquisition) en leads ou en clients dans le but d’augmenter vos ventes.
8. Soignez votre proposition de valeur
La proposition de valeur, c’est tout simplement l’ensemble de vos avantages compétitifs qui déterminent :
Ce que vous proposez aux visiteurs
Pourquoi ils devraient se tourner vers vous plutôt qu’un autre
Lorsque que vous travaillez sur votre landing page, vous devez avoir en tête ces éléments :
Quels services/produits proposez-vous ?
À quels prix et sous quelles conditions ?
Qu’est-ce qui vous distingue des autres concurrents ?
Quels avantages tirent vos clients de votre offre ?
Pourquoi devrait-on vous faire confiance ?
En travaillant autour de ces 5 aspects, vous devriez pouvoir formuler une proposition de valeur attractive et pertinente.
9. Apprenez à connaître vos visiteurs
Beaucoup de sites pensent connaître leurs clients. Mais combien connaissent réellement leurs visiteurs ?
Pour cela, vous pouvez utiliser Google Analytics : l’outil de Google vous permet d’avoir un aperçu des critères démographiques de vos visiteurs : une bonne façon de mieux appréhender vos visiteurs.
Bien connaître vos visiteurs est important : votre offre marketing en dépend.
En effet, vous ne rédigerez pas vos offres de la même façon si vous vous adressez à :
Des profils « jeunes »
Des profils « seniors »
Des profils « B2B »
Des profils « B2C »
De la même façon, l’identité de vos visiteurs (qui peut être multiple) va influencer les ressources que vous allez mettre à leur disposition : vidéos interactives, contenus pédagogiques, e-book informatifs…
10. Soignez vos Call-to-Action
Un call-to-action est un élément du design qui se différencie du reste de votre landing page.
Son but : être le plus clair, visible et impactant possible afin d’amener le maximum de visiteurs vers la réalisation d’une action.
L’essentiel d’un bon call-to-action en quelques mots :
En créant un sentiment d’urgence via des offres limitées par exemple, vous poussez les visiteurs à prendre une décision rapidement. Voici quelques exemples de phrases à intégrer pour créer un sentiment d’urgence :
« Plus que 5 jours avant la fin de la promotion »
« Bénéficiez de 25% de remise jusqu’au 17 Avril ! »
« Offre limitée aux 50 premiers inscrits »
En créant une limite (de temps, de places…) vous incitez les visiteurs à passer à l’action dès à présent.
12. Faites de l’A/B testing sur vos landing pages
L’A/B testing est un outil qui permet de comparer deux versions d’une même page. En faisant de l’A/B testing sur votre landing page, vous pouvez mesurer l’efficacité des modifications que vous mettez en place et ainsi augmenter votre taux de conversion, magique non ?
L’A/B testing vous permet de distinguer « ce qui fonctionne » de « ce qui ne fonctionne pas » directement sur vos visiteurs, pour de vrai. Voici deux ressources incontournables :
Miser sur les éléments de ré-assurance pour optimiser sa landing page
La confiance sur Internet fonctionne comme la confiance dans la vie « réelle » : on a tendance à ne croire que ce que l’on constate de nos propres yeux. Sur Internet, il peut être difficile de « transmettre » la confiance à un parfait inconnu qui visite notre site.
Pourtant, il existe bien des techniques qui permettent de mettre en avant vos avantages, vos clients et vos services/produits tout en inspirant un sentiment de confiance à vos visiteurs.
13. Intégrez des témoignages clients
Afficher des vrais témoignages de clients sur son site permet de transmettre un message positif à vos visiteurs : « Nos clients pourraient être vous. »
En mettant en avant des témoignages, case studies et interviews aussi détaillées que possible, vous parviendrez à créer un sentiment de confiance.
Sur le site de Fiverr, les témoignages clients défilent dans un slider qui remplit tout l’espace disponible : c’est dire l’importance que le site y accorde !
Quelques conseils pour des témoignages clients réussis :
Ne pas utiliser de faux témoignages
Ajoutez Nom + Prénom et photos si possibles
Utilisez des vidéos et des interviews de clients
Soyez transparent et donnez des détails
Laissez les clients s’exprimer
14. Montrez votre équipe
Vous avez une superbe équipe composée de gens talentueux et experts dans leur domaine ? Parlez-en !
De nombreuses études ont pointé du doigt l’influence positive de visages souriants (et sincères) sur le comportement des internautes.
De plus, parler de son équipe est également l’occasion pour vous de faire du storytelling sur votre entreprise et vos activités.
Sur le site de l’agence BuzzMan, toute l’équipe est présentée sur la page « People » : une façon originale de se familiariser avec l’entreprise et de découvrir « les visages » derrière le service proposé.
15. Soyez accessible et transparent
Avouons-le, un site sur lequel l’adresse des locaux est introuvable n’inspire pas confiance… De la même façon, un site marchant sur lequel aucune page n’aborde la politique de retour des produits fera fuir de potentiels acheteurs.
Pour augmenter la confiance que vous accordent vos visiteurs, essayez d’être le plus transparent possible :
Affichez vos coordonnées (adresse, e-mail, téléphone)
Soyez joignable par mail et téléphone
Répondez aux questions des visiteurs
Pour aller plus loin, vous pouvez également mettre en place un « chat » en ligne afin de répondre instantanément à vos visiteurs.
16. Ne sous-estimez pas la valeur des informations
Beaucoup de sites proposent des formulaires à rallonge, allant parfois jusqu’à demander l’adresse postale et le numéro de portable au premier contact.
Si cela vous concerne, sachez que plus votre formulaire sera long, plus vous perdrez de potentiels leads : essayez-donc de maintenir sa longueur au minimum.
De façon générale, les visiteurs n’apprécient guère de se voir soustraire toutes leurs informations personnelles : demandez le minimum d’informations de façon à pouvoir contacter vos leads sans pour autant paraître intrusif.
Améliorer son SEO pour augmenter son trafic et sa conversion
Le SEO pour « Search Engine Optimization » désigne l’ensemble des méthodes et techniques mises en place pour améliorer son référencement naturel sur Google. Bien que le sujet soit très vaste, voici quelques astuces à mettre en place sur votre landing page.
17. Soignez vos balises titres et méta-descriptions
Le titre d’une page (formulé par la balise <title>) est un des premiers éléments rencontrés par vos visiteurs lorsque leur navigation commence par une recherche Google.
Il est donc important de respecter quelques règles afin d’augmenter le taux de clics et d’attirer des visiteurs qualifiés :
Soyez précis sur ce que « propose » votre page
Restez dans la limite de 55-60 caractères pour votre titre
N’écrivez-pas tout en MAJUSCULES
Affichez le nom de votre site dans le titre
Écrivez un titre unique par page
Les mêmes conseils s’appliquent aux méta-descriptions à l’exception de la limite de caractères : on recommande autour de 150-160 caractères pour un affichage optimal.
De façon générale, n’oubliez-pas non plus d’inclure vos mots-clés principaux dans vos titres et méta-descriptions : cela permet à Google d’indexer vos pages en rapport avec les mots-clés que vous ciblez.
Note : attention tout de même à ne pas transformer vos balises <title> et <meta> en fourre-tout à mots-clés : cela n’a aucun intérêt pour les utilisateurs et risque même de vous pénaliser aux yeux de Google.
18. Faites pointer vos contenus vers votre landing page
L’autorité d’une page est longue et difficile à construire : elle est déterminée par de nombreux facteurs dont le nombre et la qualité des liens qui pointent vers elle.
Si vous produisez du contenu en rapport avec votre landing page, faites-en sorte de « linker » vos contenus vers votre landing page : ce maillage interne a un effet positif pour le SEO.
19. Optimisez la vitesse de chargement de votre site
Il y a deux principales raisons à vouloir optimiser son site afin que les éléments s’affichent plus rapidement :
Vos visiteurs vont adorer
Google va adorer
Le raisonnement est simple : plus votre landing page nécessite du temps pour s’ouvrir, plus vous perdrez de potentiels précieux visiteurs.
Pour l’algorithme de référencement de Google, une page bien optimisée est une page bonne à référencer : vous avez donc tout intérêt à mettre en place les modifications nécessaires à l’amélioration de la vitesse de chargement de votre site.
Pour améliorer la vitesse de votre site Internet, vous pouvez utiliser un outil comme GT Metrix.
20. Tirez profit de Google Images
Google Images est souvent ignoré par de nombreux commerçants : c’est une erreur monumentale !
En effet, de nombreux visiteurs pourraient arriver sur votre landing page depuis une recherche d’images : c’est à vous de faire en sorte qu’ils y parviennent !
Pour cela, gardez en mémoire ces 2 astuces :
N’utilisez pas de photos trouvées au hasard sur Internet : cela vous décrédibilise et ne permettra pas de trouver votre landing page via Google Images.
Renseignez l’attribut « ALT » de vos images : l’attribut alt permet de donner une description de vos photos à Google : cela permet de les référencer sur Google tout en vous assurant qu’elles pointeront vers votre site.
Vous avez aimé cet article ? Nous serions ravis d’en discuter avec vous. Si vous cherchez à augmenter vos performances et à améliorer votre conversion, découvrez ce qu’AB Tasty peut faire pour vous.
C’est cette dernière qui nous intéresse aujourd’hui.
Qu’est-ce qu’une landing page pour la génération de leads ?
Définition : à la différence de la landing page « click-through » qui sert d’étape « de chauffe » avant une action comme la vente d’un produit ou d’un service, la landing page dite de « lead generation » sert à récolter des informations personnelles et établir des points de contact pour créer un maximum de « leads » ou « prospects » utiles à votre activité.
Dans la pratique, il s’agit donc de maximiser l’interaction entre vos visiteurs et votre page dans le but d’établir un contact.
Pour cela, votre landing page aura pour principal objectif le recueil d’informations personnelles telles que :
Le nom et prénom
L’adresse e-mail
Le numéro de téléphone
Pour beaucoup d’activités telles que le conseil, les solutions dites SaaS (Software as a Service) ou l’immobilier : les leads sont le nerf de la guerre. Pas de leads, pas d’activité commerciale : vous voyez où on veut en venir ?
Et pourtant, de nombreux sites internet ne portent pas assez d’attention à leur capacité à attirer continuellement de nouveaux leads.
Mais pas de panique, cet article va vous aider à mieux comprendre :
Pourquoi vous devriez créer une landing page pour générer des leads
Ce que vous devez améliorer pour vous distinguer de la concurrence
Comment attirer des prospects continuellement sans utiliser AdWords
10 conseils à mettre en place dès à présent pour générer des leads sur votre landing page
1. Faites attention à votre design
Tout le monde le sait : un design approximatif n’inspire guère confiance.
Si vous souhaitez générer davantage de leads, il va donc falloir commencer par travailler le design de votre landing page.
source : groupon.com
En règle général, vous devez faire en sorte que votre design soit clair, compréhensible et abordable par tout le monde.
Pour créer un design impactant :
Harmonisez les couleurs de votre thème
Différenciez clairement les « titres » de vos paragraphes
Jouez sur les formes et la symétrie
Pensez à aérer votre texte pour le rendre lisible
Si vous présentez plusieurs offres distinctes, une astuce consiste à en mettre une en valeur par rapport aux autres : vous focalisez ainsi vos leads vers une offre en particulier.
source : leadquizzes.com
Sur le site de LeadQuizzes, la landing page dédiée à l’essai gratuit est construite de sorte à mettre en avant l’offre intermédiaire.
Concrètement, le site utilise une couleur différente pour l’offre que l’équipe souhaite mettre en valeur : le bandeau vert vient renforcer l’attractivité visuelle de l’offre.
Pour autant, la landing page de LeadQuizzes reste claire et facile à naviguer : la proposition de valeur tient en une phrase et les caractéristiques du service sont mises en valeur sous les 3 offres.
Les call-to-action font partie des éléments auxquels vous devez le plus prêter attention lorsque vous travaillerez sur votre landing page.
Pour rappel, un call-to-action est un élément de votre landing page qui a pour but de déclencher une action. Les actions peuvent être nombreuses, en voici quelques-unes parmi les plus courantes :
Essai gratuit (coordonnées bancaires et personnelles)
Achat d’un service/d’un produit
Réservation d’une prestation
Demande de rappel / prise de contact
Un call-to-action doit être vu comme l’aboutissement de votre proposition commerciale : il doit donc être introduit par des arguments de vente et être mis en valeur par rapport au reste de votre page. En savoir plus sur l’optimisation des call-to-action.
source : trello.com
Sur le site de Trello, la landing page a été travaillée de sorte à être la plus simple et percutante possible.
On distingue donc deux paragraphes de texte dont le premier contient la proposition de valeur mise en gras.
Le call-to-action est fortement mis en valeur avec sa couleur verte qui résonne avec le bouton « Créer un compte » visible dans le coin supérieur droit.
Concernant la formulation du call-to-action, on constate deux éléments :
L’utilisation de l’impératif : « inscrivez-vous »
La présence d’un argument : « c’est gratuit »
L’utilisation de l’impératif est une méthode qui revient souvent lors de la rédaction d’un call-to-action : cela permet d’impliquer le visiteur dans le processus en lui parlant directement. C’est une approche plus directe et plus personnelle que le traditionnelle « Inscription ».
3. Soignez vos formulaires
Lorsqu’on parle de landing pages qui ont pour but la génération de leads, le formulaire en est l’étape finale : c’est la qualité de cet élément qui déterminera si vos visiteurs laisseront volontiers leurs informations personnelles.
Pour créer un formulaire qui convertit, la recette est assez similaire à celle d’un bon-call-to-action :
Faire ressortir le formulaire du reste de la page
Utiliser des couleurs attractives
Formuler une proposition de valeur claire et intéressante
source : adespresso.com
De façon générale, voici quelques conseils pour vous aider à créer un formulaire qui convertit :
Ne demandez que le minimum.
Réduisez vos formulaires au strict minimum : il est inutile et contre-productif de demander trop d’informations à vos visiteurs : vous les ferez fuir à coup sûr. Un bon formulaire est donc un formulaire qui ne demande que des informations réellement nécessaires à la suite du processus : e-mail, téléphone et nom-prénom sont le maximum.
Utilisez des boutons et des cases à cocher.
Les visiteurs n’aiment pas écrire. Pour maximiser votre génération de leads, vous pouvez remplacer des champs à remplir par des cases à cocher, des quizz, des sélections multiples.
En utilisant cette méthode, vous pouvez également choisir en amont les réponses à cocher ce qui vous permettra d’obtenir des leads plus qualifiés tout en augmentant votre nombre de leads : magique, non ?
Focalisez-vous sur les bénéfices
Comme pour les call-to-action, il est nécessaire de mettre en avant les bénéfices que vont tirer vos visiteurs s’ils s’inscrivent ou donnent leurs informations personnelles. Sans proposition de valeur pertinente, vos visiteurs ne souhaiteront pas communiquer leurs données personnelles. Pour augmenter votre nombre de leads, n’hésitez-pas à proposer une vraie contrepartie : cela peut être l’accès à un e-book, une newsletter ou même un essai gratuit.
Optimisez pour les mobiles
Bien que la proportion varie en fonction du secteur d’activité, de nombreux sites internet voient la moitié ou plus de leur trafic arriver depuis des terminaux mobiles.
Si vous créez un formulaire, assurez-vous donc qu’il soit responsive et que son affichage sur mobile soit optimal.
Pour plus de résultats, vous pouvez également créer des formulaires spécialement conçus pour le mobile : vous aurez alors l’assurance que l’expérience des visiteurs sur votre site sera optimale.
A/B testez vos formulaires
Mettre en place des modifications pour améliorer ses formulaires est une bonne chose. Cela prouve que vous êtes conscients de l’importance des formulaires pour une landing page de génération de leads. Mais comment quantifier l’amélioration des performances ?
L’intérêt est donc de comparer votre landing page avec le précédent formulaire contre votre landing page équipée du nouveau formulaire. Une partie du trafic sera dirigée vers l’ancien formulaire (souvent la moitié) et comparée à l’autre moitié du trafic qui verra le nouveau formulaire.
Après analyse, vous aurez accès à un rapport de performance détaillé qui mettre en lumière l’efficacité des changements que vous avez mis en place.
4. Ajoutez des témoignages de (vrais) clients
Les témoignages clients fonctionnent comme une preuve sociale : plus vous en affichez, plus vous réassurez les visiteurs de votre page. Le cerveau humain passe son temps à chercher des formes reconnaissables, des noms familiers et des similitudes : faites-en sorte qu’il soit satisfait !
source : stripe.com
Sur le site de Stripe, l’équipe a créé une page dédiée à ses clients. Et quelle page !
Le header de la page affiche les logos des clients existants qui défilent lentement tandis que le reste de la page est scindé en fonction du type de clients : e-commerce, économie participative etc…
Pour chaque catégorie de clients, la page propose un témoignage client et explique comment l’entreprise a intégré Stripe à son fonctionnement.
Les couleurs sont harmonisées afin de faire ressortir le texte ce qui permet aux visiteurs de prendre le temps de découvrir « ce que Stripe peut leur apporter ».
5. Mettez en avant les bénéfices de votre offre
Beaucoup de sites créent des landing pages en expliquant « ce qu’ils font » mais en oubliant de parler de « ce qui va changer pour leurs clients ».
Lorsque des visiteurs naviguent sur votre landing page, ils cherchent à comprendre ce qu’ils vont obtenir : quels sont les bénéfices tirés de votre offre ?
Pour générer davantage de leads, focalisez-vous sur la mise en valeur des avantages et bénéfices offerts par vos services. On parle souvent de la proposition de valeur.
Sur le site de Shopify, les fonctionnalités sont présentées sous la forme d’arguments de vente et de bénéfices : « Vendre sur Internet facilement », « Accélérer la croissance de votre entreprise ».
En formulant votre offre de la sorte, vous explicitez aux visiteurs ce qui va changer pour eux et comment vous allez leur simplifier la vie : rien de plus efficace pour les convaincre de se laisser tenter par votre offre.
6. Créez des offres limitées
Le temps, c’est de l’argent. Pour augmenter facilement votre conversion, il existe une astuce qui consiste à créer des offres limitées dans le temps ou en quantité.
Le but d’une offre limitée : créer une deadline (fictive ou réelle) pour profiter d’une offre alléchante : vous précipitez donc le processus de décision de vos visiteurs tout en leur faisant découvrir vos services.
source: udemy.com
Sur le site de Udemy, le bandeau au dessus du menu met en valeur une promotion limitée dans le temps : celle-ci précise qu’une offre antérieure a été prolongée et expire dans 20h.
Un tunnel de conversion représente l’ensemble des étapes préliminaires au passage à l’action d’un visiteur. Il comprend donc tout le processus qui fait passer un visiteur au stade de lead voire de client.
Si vous possédez une landing page ou que vous projetez d’en créer une, nous vous recommandons de lire notre guide pour tout savoir sur le tunnel de conversion.
L’idée générale est de créer un tunnel de conversion pertinent depuis vos canaux d’acquisition jusqu’à vos landing pages.
Voici quelques exemples de tunnels de conversion simples :
Campagne Google Adwords ciblée sur un mot-clé qui pointe vers une landing page optimisée sur ce même mot-clé.
E-book gratuit échangé contre une adresse e-mail qui contient des liens pointant sur une ou plusieurs landing pages créées spécifiquement sur le thème de votre e-book.
Publicité Facebook ciblant un segment particulier qui renvoie sur une landing page optimisée pour ce segment de clients.
Lorsque vous travaillez sur votre tunnel d’achat, faites attention à la cohérence entre vos canaux d’acquisition (les publicités affichées) et vos landing pages.
Pour maximiser la conversion, il est important que le message marketing soit le même tout au long du tunnel de conversion.
8. Créez des ressources pertinentes, adaptées à votre cible
Il existe de nombreuses « bonnes » landing pages. Mais celles qui se distinguent le plus sont les quelques-unes qui parviennent à fournir à leur visiteur un contenu de qualité adapté à leur cible.
Le but : créer des ressources abordables et intéressantes qui fourniront des informations pertinentes à vos visiteurs dans le but de présenter vos services et de renforcer votre autorité en la matière.
Les possibilités de création sont infinies et différentes en fonction de votre activité. Il existe cependant plusieurs « supports » récurrents :
Les vidéos
Les infographies
Les guides
Les e-books
Les articles
Vous vous demandez « est-ce vraiment efficace » ? Faites le constat par vous-même, vous êtes actuellement en train de lire une « ressource » !
9. Soyez audacieux : créez une page par type de client
S’il y a bien une erreur à ne pas commettre lorsqu’on cherche à générer des leads : c’est de croire que tous les segments de visiteurs de votre site sont les mêmes et qu’ils doivent être traités pareillement. La personnalisation de l’expérience utilisateur est aujourd’hui clé pour se différencier.
La première étape pour créer des landing pages distinctes en fonction de vos segments de clients est de comprendre quels sont les segments de visiteurs qui parcourent mon site.
Pour cela, rendez-vous sur Google Analytics dans l’onglet « Audiences > Demographics». Vous obtiendrez des informations détaillées sur le nombre de sessions classées par âge, sexe, provenance géographique…
Une fois cet aspect étudié, il ne vous reste plus qu’à créer des pages adaptées aux différents segments. Exemple : Vous savez qu’une partie de votre clientèle est constituée de Seniors intéressés dans l’acquisition de résidences secondaires en Espagne : créez une landing page pour eux !
10. Faites de l’A/B testing pour améliorer votre taux de conversion
L’A/B testing vous permet de quantifier les performances de votre page en comparant deux versions d’une même page :
La page « A » dite de contrôle
La page « B » dite variation, dont vous souhaitez mesurer la performance.
Concrètement, vous avez une landing page A. Vous souhaitez changer le formulaire pour augmenter le nombre de leads. Vous utilisez un outil d’A/B testing pour créer une variation de votre landing page qui contiendra le nouveau formulaire. Une partie du trafic est dirigée vers la page A et une autre sur la Page B. Après quelques jours ou semaines, vous obtenez les résultats : la page B avec le nouveau formulaire vous a apporté 20% de leads en plus.
Bonus. Comprenez comment se comportent vos internautes
Si malgré la mise en place de toutes ces tactiques, vos landing pages ne convertissent toujours pas plus, il est possible que vous ayez atteint un palier. Pour le franchir, il va falloir utiliser de nouvelles méthodes pour comprendre quels freins empêchent vos visiteurs de convertir.
Vous pouvez utiliser des outils comme les heatmaps (cartes de chaleur) ou le session recording qui vous aident à visualiser comment les internautes interagissent avec vos pages .
Les premières représentent à l’aide de couleurs quels éléments ou zones sont les plus cliqués alors que le deuxième enregistre en vidéo toutes les actions de vos internautes. Vous voyez où ils cliquent, les déplacements de leur souris, sur quels zones de votre site ils hésitent ou encore comment ils interagissent avec vos formulaires.